Lors de sa séance du 25 novembre, le Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale (CSFPT) a émis un avis défavorable à un projet de décret modifiant le dispositif du compte épargne-temps (CET).
Jusqu’à présent, l’agent détenteur d’un CET pouvait profiter de jours de repos grâce aux jours de congé épargnés. Les plus âgés utilisaient leur stock de jours pour quitter leur activité plus tôt.
Désormais, si la collectivité prend une délibération, les agents titulaires auraient un éventail de possibilités, dès lors qu’ils auraient accumulé plus de 20 jours. Pour les jours dépassant ce seuil, ils auraient à choisir, avant le 31 janvier de l’année, entre : un versement en épargne retraite, une indemnisation financière et enfin, le maintien des jours sur le CET, dans la limite de 60 jours.
Les agents non-titulaires opteraient, eux, uniquement entre le maintien sur le CET et l’indemnisation. A défaut de délibération, la situation de tous les agents se résumerait à un maintien des jours sur le CET.
Antoine BREINING, Président de la FA-FPT critique un dispositif, qui sera « plus contraignant » pour les agents territoriaux que pour ceux de l’Etat.