LA CRC : OUTIL DE TRANSPARENCE FINANCIERE OU OUTIL DE COERCITION SOCIALE ?

La définition donnée au chapitre « l’examen de gestion » de Wikipédia relatif aux chambres régionales des comptes précise « les chambres n’ont pas à apprécier l’opportunité des choix politiques des élus mais la sincérité des comptes, l’équilibre financier des opérations et des gestions, l’économie des moyens mis en œuvre et leur efficacité, c’est-à-dire la comparaison des moyens avec les résultats obtenus. Elles peuvent ainsi être conduites à procéder à une évaluation des politiques publiques locales. »

Chacune et chacun a pu prendre la mesure des observations formulées en feuilletant le rapport de la CRC présenté en Conseil de CUS le 15 février dernier. Certains se sont même précipités deux jours avant sa publication, vers un des principaux média local pour jeter sans vergogne en pâture aux citoyens avides du sang des fonctionnaires, une terrifiante batterie de chiffres sans aucun commentaire pertinent, emboîtant ainsi le pas à d’illustres prédécesseurs champions de la casse (ou de la vente, mais seulement pour les services les plus lucratifs !) du service public !

Ces personnes mesurent-elles l’impact à la fois dans l’esprit de la majorité des agents de la CUS qui exercent consciencieusement leur fonction, parfois dans des conditions difficiles, et la rivalité engendrée entre professionnels du public et du privé ? A moins que ce soit l’objectif visé. Un vieil adage ne dit-il pas : diviser pour mieux régner ! A lire les commentaires au bas de l’article « La CUS taille dans le vif » du même média local, c’est gagné !

Faudra-t-il bientôt que les agents de salubrité ou des espaces verts renoncent à porter leur vêtement de travail au logo de la CUS pour ne pas se faire invectiver publiquement comme un « j’en foutre » ou un « privilégié de première ». Faudra-t-il éviter aux cadres et techniciens de la CUS de présenter leur carte de visite pour ne pas avoir à subir commentaires insultants et autres quolibets flatteurs lors des réunions de travail, voire des rencontres amicales ?

A quoi rime cette médiatisation à outrance mobilisant journalistes de tous bords, convaincus d’avoir déterré le Saint Graal au point de confondre CORIOWEB et CIVI-RH, traitements bruts et nets, congés annuels et autorisations d’absence, moyennes mensuelles et moyennes annuelles …. A qui profite in fine la diffusion en boucle du rapport de la CRC ?

Nous pouvons nous interroger légitimement : sommes-nous encore dans l’évaluation des politiques publiques ou dans la conduite des politiques publiques ? La nuance est difficile à saisir tant les décideurs sont prompts à mettre en œuvre des recommandations de la CRC, mêlant habilement simples observations et injonctions. Quelqu’un a écrit : les chiffres retombent toujours du côté qui permet d’en culpabiliser certains et d’en oublier d’autres.

Il y a aussi plusieurs manières de se servir d’un outil tel un couteau : on peut s’en servir pour partager un gâteau ou « tailler dans le vif ». On peut aussi se blesser en le saisissant par la lame ! L’avenir nous dira si l’outil a été « productif » ou s’il s’est retourné contre son ou ses manipulateurs !

CONFERENCE SOCIALE CUS : NOUS AVONS EU LA CONFERENCE…NOUS ATTENDONS LE SOCIAL !

L’ensemble des organisations syndicales a entendu les propositions des élus lors de la conférence sociale des 5 et 6 mars annoncée à grand renfort de publicité. L’intersyndicale fait part de ses inquiétudes et de sa déception.
La première journée de réunion portant sur le temps du travail et la précarité de nombreux agents, consistait à donner suite aux observations du rapport de la Chambre régionale des comptes. Elle s’est soldée par une confiscation pure et simple d’acquis sociaux obtenus de haute lutte par les agents de la Communauté urbaine de Strasbourg.
La seconde journée, qui devait porter sur la question du pouvoir d’achat des agents et qui était prévue de longue date (bien en amont du Rapport de la Chambre régionale des comptes) n’a débouché que sur des propositions minimalistes dans un contexte morose.
Les différentes organisations syndicales s’en retournent, dès lors, vers leurs instances dirigeantes. L’intersyndicale se réunira au grand complet le lundi 11 mars après midi pour un échange plus approfondi concernant le bilan de ces deux journées et pour donner, le cas échéant, une suite syndicale à ce qu’elle considère comme relevant d’un recul social historique.
L’intersyndicale communiquera plus largement avec les médias à l’issue de cette réunion.

JOUR DE CARENCE : APRES L’ABROGATION, L’ANNULATION ?

C’est dans un contexte un peu terne et sur fond de crise économique que le Gouvernement vient
d’annoncer sa décision d’abroger le dispositif permettant d’appliquer le principe d’un jour de carence aux agents de la Fonction publique.
Cette décision sera traduite par une mesure législative dans le prochain projet de loi de finances.
La FA-FPT a tout d’abord tenu à exprimer sa satisfaction, au travers d’un courrier adressé à Mme la Ministre, suite à cette décision qui s’appuie pour partie sur les arguments développés depuis plus d’un an par notre Fédération, seule organisation syndicale à avoir entamé une procédure auprès du Conseil d’Etat.

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ABROGATION DE LA JOURNEE DE CARENCE : REPONSE DE LA FA FPT

Par courrier en date du 20 février vous m’informez de la décision du Gouvernement d’abroger le dispositif de la journée de carence applicable dans les trois versants de la Fonction publique.
Je tenais, au nom de l’ensemble des agents de la Fonction publique que nous représentons, à vous remercier pour votre détermination à soutenir en partie la position défendue de longue date par la FA-FPT, y compris devant le Conseil d’État, position visant à dénoncer le caractère injuste voire illégal de la mise en place du jour de carence et d’obtenir in fine son annulation.

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ABROGATION DE LA JOURNEE DE CARENCE : SUCCES DE LA FA FPT

Dans un courrier adressé au président de la FA FPT, Bruno COLLIGNON, Marylise LEBRANCHU, ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, annonce l’abrogation de la journée de carence dans le cadre de la prochaine loi des Finances.

Cette nouvelle signe un grand succès pour la FA FPT qui s’est largement engagée contre cette mesure qui ne nous semblait par être le meilleur moyen de diminuer l’absentéisme dans la Fonction Publique, loin s’en faut ! Faut-il rappeler que la FA FPT était la seule organisation syndicale à déposer un recours au Conseil d’Etat contre cette mesure !

Cette nouvelle est aussi source de grand soulagement pour bon nombre de nos collègues qui se voyaient inutilement et injustement pénalisés par le simple fait d’être employés dans la Fonction Publique. La ministre reconnaît que le dispositif plaçait « les fonctionnaires, en particulier ceux des catégories les plus modestes, dans une situation défavorable par rapport à la très grande majorité des salariés qui sont couverts par leur employeur ou par un régime de protection sociale complémentaire obligatoire. »

Vous pouvez prendre connaissance de ce courrier ici

RAPPORT CRC : L’INTERSYNDICALE MOBILISEE !

Les organisations syndicales de la CUS n’accepteront pas que les agents fassent les frais d’une opération médiatique, dans laquelle ils seraient instrumentalisés à des fins politiques. Les syndicats l’ont affirmé haut et fort lors de la réunion de présentation du rapport de la CRC faite par les élus le 15 février dernier.

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RAPPORT CRC : REACTION DE L’INTERSYNDICALE CUS

L’ensemble des organisations syndicales de la CUS s’indigne de la manœuvre engagée par certains élus, et particulièrement par ceux qui dans un but éminemment politique ont jeté en pâture à l’opinion publique les agents de la CUS, qui servent avec dignité et dévouement l’ensemble de la population. Ils ont honteusement profité du privilège d’être informés avant nos concitoyens et les organisations syndicales de la CUS, pour tenter de marquer négativement l’opinion publique.

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TEMPS DE TRAVAIL DES CADRES : PREMIER RETOUR POSITIF DE L’ADMINISTRATION

La FA FPT CUS a relevé avec intérêt les propos de la lettre d’information Aecus n°26 adressée au réseau des cadres le 5 février écoulé.

Même s’il reste à traduire dans la réalité, le discours tenu rejoint dans les grandes lignes les conclusions de notre ECHO SPECIAL CADRE A diffusé à l’ensemble des agents concernés fin janvier. Notre message a-t-il été entendu ?

Toujours est-il que l’Administration reconnait être allée trop loin dans la formalisation des règles et semble vouloir introduire « des souplesses permettant de conjuguer les besoins du service et l’équilibre professionnel de chacun ».

La FA FPT CUS a été conviée, avec les autres organisations syndicales de la CUS, à un tour de table sur le sujet le 7 février. Nous prendrons bonne note des dispositions correctives proposées et échangerons avec les agents concernés avant de prendre position.

Tenez-vous informé auprès du bureau de la FA FPT CUS et sur notre site.

DES VOEUX EN TROMPE L’OEIL ?

Au lendemain des voeux du Maire et du Président de la CUS au personnel, les organisations professionnelles ont été informé par l’Administration de la suppression des journées de congés exceptionnels en 2013 sous prétexte que le « caractère illégal incontestable de ces congés exceptionnels a été souligné par la Chambre Régionale des Comptes ». En d’autres termes : dites adieu aux ponts et autres week-end prolongés ! Inutile de vous dire que bon nombre de nos collègues ont instantanément régurgité à la fois les discours et le buffet de la veille !

N’étant pas en possession du rapport définitif de la CRC développant les arguments juridiques qui ont fondé son avis, il nous semble prématuré de répondre précisément sur le soi-disant caractère illégal de ces congés exceptionnels. Mais, après l’instauration au forceps de la journée de carence, du gel des primes et des traitements, de la mise en place des nouvelles règles du temps de travail des cadres, la réduction des heures de décharge au profit de l’Amicale, nous pouvons légitimement nous poser la question de savoir où s’arrêtera cette descente aux enfers ?

Cette nouvelle mesure en forme de cerise sur le gâteau aura au moins eu le mérite de réunir l’unanimité des organisations syndicales contre elle. Nous vous communiquons à ce sujet le courrier qui a été adressé le 24 janvier écoulé par l’intersyndicale au Maire-Président. A télécharger ici

Une mobilisation plus importante n’est pas à exclure dans les jours et semaines à venir. Tenez-vous informé auprès du bureaude la FA FPT CUS et sur notre site.

TEMPS DE TRAVAIL DES CADRES OU LA FLEXIBILITE A DOUBLE-SENS !

La note n° 51 du 4 décembre 2012 précise les nouvelles modalités de gestion du temps de travail des cadres A entrant en vigueur le 1er janvier 2013. La mise en oeuvre de ces modalités fait suite à la démarche participative lancée fin 2010 et baptisée AECUS.
De nombreux cadres ont pris connaissance de cette note avec beaucoup d’interrogations, de perplexité, voire un sentiment d’incompréhension et de révolte. Cette note est pourtant censée être la traduction écrite « des travaux collectifs menés en interne », c’est du moins ce que prétend le préambule de la délibération du 1er juin 2012 sur le temps de travail des cadres.

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