REDACTEURS TERRITORIAUX

Il était plus que temps !!! Nous vous informons de la publication au JO du 31 juillet 2012 du décret portant statut particulier du cadre d’emplois des rédacteurs territoriaux. Il s’agit du décret n°2012-924 du 30 juillet 2012. L’entrée en vigueur est fixée au 1er août 2012.

Vous trouverez, ci-joint, le décret ainsi qu’une fiche synthétique très intéressante réalisée par le CDG du Nord (par manque de disponibilité, il ne nous a pas été possible de réaliser la nôtre propre, et nous vous prions de bien vouloir nous en excuser).

A NOTER : les lauréats de l’ex- examen professionnel pourront bien bénéficier de la promotion interne à ce titre, les inscriptions sur la liste d’aptitude s’imputant sur le nombre total d’inscriptions. Par ailleurs, il convient de relever que pendant une période de trois ans à compter du 1er août 2012, le nombre d’inscriptions en liste d’aptitude pour l’accès au cadre d’emplois des rédacteurs territoriaux au titre de la promotion interne peut être calculé, par dérogation aux règles communes, en appliquant une proportion de 5 % à l’effectif des fonctionnaires.

Si nous nous réjouissons évidemment de cette publication, nous regrettons profondément que les promesses faites par l’ancienne équipe gouvernementale, de rétroactivité au 1er janvier 2012, n’aient pas été tenues … mais il est vrai que les promesses n’engagent que ceux qui y croient …

Décret n° 2012-924 du 30 juillet 2012 Rédacteurs territoriaux

Fiche Carrière Décret n° 2012-924 du 30 juillet 2012

Le 1% formation rétabli par l’Assemblée Nationale

C’est le résultat de la mobilisation unanime des associations d’élus, des organisations syndicales, des 7 000 collectivités qui ont adopté une délibération sur le 1%, et de l’ensemble des agents du CNFPT.

C’est aussi une reconnaissance de la qualité du service public de la formation assuré par le CNFPT grâce au travail de ses équipes.

Le projet de loi sera examiné au Sénat du 24 au 26 juillet prochains.

Pour plus de renseignements, vous pouvez télécharger ce fichier : Communique_CNFPT

CONFERENCE SOCIALE : LA FA FPT EXPRIME SES PREOCCUPATIONS

La Grande Conférence Sociale organisée par le gouvernement était réunie au Palais d’Iéna les 9 et 10 juillet. Pour la première fois, la FA-FPT était assise autour de la table avec la ministre de la Fonction publique, Mme Lebranchu, au même titre que les autres organisations syndicales représentatives de la Fonction publique.

Au-delà du symbole que représente pour la FA-FPT cette participation, cet important moment du dialogue social a permis au Président de la FA-FPT qui vous représentait, d’exprimer devant la ministre, les préoccupations de la FA-FPT sur lesquelles nous souhaiterions qu’un réel dialogue social s’installe au cours des prochains mois.

De très nombreux sujets ont été évoqués (action sociale, protection sociale, formation professionnelle, égalité femmes-hommes, régime indemnitaire) mais nous avons insisté sur quelques-uns plus particulièrement.

Tout d’abord, nous avons exprimé nos fortes inquiétudes quant à la pérennité du statut de la Fonction publique après la publication de la loi de résorption de l’emploi précaire. Nous avons réaffirmé notre soutien à une évolution des droits des contractuels, mais avons aussi insisté pour que la loi prenne mieux en compte la situation des non-titulaires, car pour ces derniers, le dispositif nous parait très insuffisant. Nous avons dit toute notre inquiétude, d’une utilisation abusive de cette loi qui pourrait faire disparaître, à terme, le statut de la Fonction publique.

Sur le pouvoir d’achat, nous avons insisté pour une évolution rapide de la valeur du point d’indice, et souhaité plus largement une renégociation des grilles de salaires qui, à notre sens, n’ont plus aucun effet dynamique.

Enfin, nous avons regretté que le GVT soit utilisé à tort et quasi exclusivement pour argumenter l’opposition du gouvernement à toute négociation.En matière de dialogue social, nous avons exprimé notre satisfaction d’un retour à une méthode de discussion qui avait été abandonnée depuis plusieurs années. À cet effet, nous avons aussi demandé la poursuite de la démarche nouvelle que vient d’engager le gouvernement, sur tous les thèmes évoqués, et que très rapidement, nous puissions nous retrouver autour d’une table de négociations pour faire avancer ces différents sujets.

Cette Grande Conférence Sociale ne doit pas être une fin en soi, mais bien le départ de nouvelles relations entre le gouvernement et les organisations syndicales.

En conclusion, nous ne pouvons que nous féliciter que la FA-FPT ait pu s’exprimer très largement au cours de ce rendez-vous. Nous avons d’ailleurs observé que nous étions assez seuls à pointer les nombreuses préoccupations de la Fonction publique territoriale. De ce point de vue, une révolution doit s’opérer pour que les agents territoriaux soient réellement représentés et entendus au plus haut niveau. Dans quelques semaines, lors de notre Congrès d’Arras, nous aurons l’occasion de revenir sur ces différentes questions, auxquelles vous réfléchirez dans les ateliers et commissions.

En attendant et au nom du Bureau fédéral, je vous souhaite de très bonnes vacances.

Antoine Breining
Président fédéral

CONFERENCE SOCIALE DES 9 & 10 JUILLET : LES PROPOSITIONS DE LA FA FPT

Sur la question du pouvoir d’achat : La FA-FPT a insisté sur les effets des évolutions du SMIC, qui ont conduit au tassement des grilles des catégories C et B. La FA-FPT attend un geste substantiel en matière d’évolution de la valeur du point d’indice, pour donner un signe fort de reconnaissance de la Fonction publique. La FA-FPT a déploré l’inégalité persistante dans la Fonction publique territoriale, en matière de régime indemnitaire, en signalant que de nombreuses collectivités en font l’impasse. La FA-FPT a illustré ses propos en évoquant ces agents territoriaux soumis à la double peine, qui non seulement ne bénéficient d’aucun régime indemnitaire, mais qui n’auront pas davantage droit à une retraite additionnelle, du fait de l’absence de tout complément de rémunération. Enfin la FA-FPT a indiqué que les agents territoriaux bénéficient de manière très inégalitaire de l’action sociale, et qu’à cet égard, la FA-FPT juge la loi du 19 février 2007 incomplète.

En ce qui concerne le statut : La FA-FPT a surtout insisté sur le fait que la loi du 12 mars 2012 ne règle pas, loin s’en faut, tous les problèmes. Si la FA-FPT se félicite bien sûr des droits accordés aux agents contractuels, elle n’en émet pas moins de fortes réserves sur l’utilisation de cette loi par certains élus, qui à terme pourrait aboutir à la mise en place d’un “statut bis”. La FA-FPT a souligné que des effets pervers sont d’ores et déjà apparus, telle l’augmentation du nombre de lauréats “reçus-collés” aux concours de la Fonction publique territoriale, dans la mesure où certaines collectivités font le choix du recrutement contractuel La FA-FPT a dénoncé avec force la situation des agents non-titulaires de l’île de la Réunion, que la loi ne règle absolument pas. La FA-FPT a proposé que des mesures dérogatoires soient étudiées, de manière à régler une fois pour toutes la situation inacceptable de ces agents. La FA-FPT a terminé sur ce sujet en indiquant que le contrat ne devait en aucun cas remplacer le statut, et qu’il faut que ce principe soit fortement réaffirmé.

En matière d’égalité professionnelle femmes-hommes : la FA-FPT a reconnu que des évolutions ont certes eu lieu au cours des dernières années, mais que trop d’inégalités persistent encore. Ainsi, FA-FPT a indiqué qu’il ne fallait pas s’en tenir aux évaluations chiffrées seules, mais que cette notion d’égalité femmes-hommes devait être prise en compte au quotidien. Elle doit s’exprimer dans la politique salariale et de recrutements, et des dispositifs d’information qui sensibilisent les acteurs à ce sujet doivent être élaborés. La FA-FPT a estimé également qu’une meilleure collecte des données locales doit être organisée, et que des contraintes doivent être mises en place pour les collectivités qui ne s’y conforment pas. Enfin, la FA-FPT a souhaité une articulation plus harmonieuse entre vie professionnelle et vie privée, sans pour autant qu’une réorganisation des rythmes n’ait de conséquences sur les rémunérations.

Quant à l’amélioration de la gestion des âges : pour la FA-FPT, elle doit passer par une réorganisation des relations professionnelles entre jeunes et séniors. De ce point de vue, la FA-FPT a préconisé de développer largement les contrats d’alternance et les contrats d’apprentissage. Le CNFPT, à travers son réseau local, doit élaborer des dispositifs sur ce thème en concertation avec les Conseils régionaux, en charge de la formation.

Dans le domaine de la santé au travail : la FA-FPT a rappelé tout l’intérêt du rapport sur la précarité dans la Fonction publique territoriale, validé récemment par le Conseil supérieur de la FPT. En effet, ce rapport pointe de nombreuses fragilités qui nous amènent à faire les propositions suivantes :- les systèmes de prévention dans la vie professionnelle doivent être améliorés de façon intensive

– une réflexion doit être menée sur la pénibilité au quotidien de certains métiers, en vue de la mise en place des soutiens adaptés

– le fonctionnement des instances de concertation en charge de la santé, de l’hygiène et de la sécurité doit être amélioré. A cet égard, j’ai indiqué les difficultés de recrutement de médecins du travail dans la Fonction publique territoriale, situation qui pénalise le bon fonctionnement d’un certain nombre de dispositifs.

Concernant la formation professionnelle : la FA-FPT a appelé au rétablissement du taux de cotisation à 1 %. La FA-FPT a relevé combien, dès à présent, elle avait eu l’occasion de constater les effets pervers de la réduction de ce taux, qui conduisent certaines collectivités à refuser à leurs agents des formations pourtant intéressantes et utiles, puisqu’il leur revient à présent de prendre en charge les frais de déplacement et d’hébergement que le CNFPT n’assume plus. Le Président du CNFPT, M. Deluga, également présent, a d’ailleurs relevé l’intervention de la la FA-FPT en confirmant son bien-fondé.

La FA-FPT a par ailleurs demandé qu’une réflexion rapide soit engagée sur la validation des acquis de l’expérience, car aujourd’hui, bien que le dispositif existe dans la forme, il est très peu utilisé, du fait que les organismes certificateurs sont peu nombreux, mais aussi parce que la VAE reste un vrai parcours du combattant qui reste totalement à la charge des agents, sur le plan financier. En tout cas, la FA-FPT pense avoir été entendu sur ce sujet précis, puisque dans sa conclusion, la ministre a repris ce thème.

VAGUES DANS LES PISCINES DE LA CUS !

Lors du CTP du 5 juillet dernier, la FA FPT CUS s’est associée à la déclation commune CGT-CFDT-FAFPT portant sur les points 7 et 8 relatifs au fonctionnement des établissements aquatiques de la CUS durant la période de travaux des piscines de la Kibitzenau et de Lingolsheim ainsi que de l’organisation du fonctionnement de la piscine nordique du Wacken à son ouverture prévue fin septembre 2012.

Vous pouvez télécharger cette déclaration ici

Un nouveau CTP est prévu le 25 juillet 2012 pour examiner les points reportés de la direction des Sports.

EXCLUSIF : LA FA FPT DEPOSE UN RECOURS CONTRE LA JOURNEE DE CARENCE

LA FA FPT PARTICIPE A LA CONFERENCE SOCIALE ORGANISE PAR LE GOUVERNEMENT LES 9 ET 10 JUILLET 2012

La FA-FPT a été invitée officiellement du fait de sa représentativité et de sa légitimité comme membre du Conseil commun de la Fonction publique, à la Conférence sociale organisée par le Gouvernement les 9 et 10 juillet 2012. Cette invitation nous a été adressée directement par le Ministre du Travail, Michel SAPIN qui a en charge l’organisation de cette importante réunion.

La FA-FPT a déjà eu un premier contact direct avec le Cabinet du Ministre, mais également avec celui de Mme LEBRANCHU, Ministre de la Fonction publique. De nouveaux rendez-vous sont prévus tout prochainement pour la préparation de notre participation à la Conférence sociale.

Cette invitation, au même titre que les autres organisations syndicales, marque enfin la reconnaissance officielle de la FA-FPT dans le cadre du dialogue social au plus haut niveau. C’est l’aboutissement d’un long travail et de nombreuses démarches pour faire valoir notre légitimité.

QUE LES PROMESSES DEVIENNENT DES ACTES !

Au cours de la rude bataille que se sont livrée les finalistes à l’élection présidentielle, de nombreuses promesses ont été faites de part et d’autre. La démocratie, dont on peut souligner qu’elle a pleinement fonctionné en raison de la très importante participation, a désigné François Hollande au poste de président de la République pour une durée de cinq ans. Nous le félicitons chaleureusement et lui souhaitons pleine réussite dans cette exaltante mission. Bien sûr, la FA-FPT attend maintenant que les promesses faites se transforment en actes. Nous pourrions les commenter toutes, car chacune a son importance dans le fonctionnement de notre société. Mais nous nous en tiendrons à évoquer plus particulièrement celles qui nous paraissent essentielles pour le syndicalisme et la Fonction publique. Ainsi, relevons d’abord celle concernant le dialogue social. L’ancien président avait fait peu de cas des corps intermédiaires que sont, notamment, les syndicats et avait laissé clairement entendre qu’il pourrait s’en passer. François Hollande, quant à lui, avait fortement critiqué cette attitude, en précisant qu’une fois président, il redonnerait tout son sens, tout son contenu et toute sa valeur au dialogue avec les organisations syndicales.

La FA-FPT, souvent ignorée précédemment, attend donc beaucoup de la tenue de cette promesse. Les partenaires sociaux ne se choisissent pas à l’aune de leur positionnement politique, mais en raison de la place qui leur a été donnée à travers les suffrages des électeurs. De ce point de vue, la FA-FPT remplit tous les critères, puisque quatrième organisation syndicale dans la Fonction publique territoriale, elle siège, depuis qu’il a été créé, au Conseil supérieur de la FPT, au Conseil d’Administration du CNFPT et depuis peu, au Conseil commun de la Fonction publique. Elle participe localement au dialogue social, à travers ses nombreux élus dans les CAP, CT et CHS des collectivités. Elle est également représentée à la Commission consultative des polices municipales et à la Commission nationale des services d’incendies et de secours. Ces légitimités donnent droit à la FA-FPT de participer au dialogue social qui va être redynamisé par le nouveau gouvernement.

Une autre promesse sur laquelle nous souhaitons insister est celle de la relance de la croissance. Le nouveau président de la République a fait de cette relance un élément fort de son engagement gouvernemental. Depuis de très nombreuses années, le pouvoir d’achat des fonctionnaires a souffert d’une absence totale d’évolution de la valeur du point d’indice et donc d’une revalorisation substantielle des rémunérations. Le Glissement-Vieillesse-Technicité (GVT) qui est un élément d’évolution des salaires ne peut, en aucun cas, être considéré comme élément essentiel d’une politique salariale. La FA-FPT a donc demandé au gouvernement l’ouverture de négociations salariales dans la Fonction publique, de manière à ce que des règles transparentes et acceptées par tous président dorénavant à l’évolution des rémunérations.

Les déficits publics ne peuvent à eux seuls expliquer un refus d’ouvrir des négociations salariales. Nos voisins allemands, je l’ai déjà dit dans ces colonnes, auxquels on fait tellement référence, ont pour leur part relancé le pouvoir d’achat, en accordant, tout récemment des augmentations substantielles au secteur privé et à la Fonction publique. Ces augmentations décidées au cours de négociations, devraient servir d’exemples à notre gouvernement. Voilà au moins deux points sur lesquels la FA-FPT attend du nouveau gouvernement et du nouveau président de la République, le respect des engagements pris. La FA-FPT jugera non pas sur des éléments idéologiques ou partisans, mais tout simplement sur la tenue des promesses et sur les actes.

Antoine Breining
Président fédéral

LA FA FPT DEMANDE AUDIENCE AUX NOUVEAUX MINISTRES

La FA-FPT vient d’adresser aux Ministres de la Fonction publique, de l’Intérieur et du Dialogue social des demandes d’audiences, afin d’évoquer avec eux la redynamisation du dialogue social dans la Fonction publique et un certain nombre de sujets particulièrement sensibles.

Madame la Ministre,

Au nom de la Fédération Autonome de la Fonction Publique Territoriale (FA-FPT) que je préside, je tiens à vous adresser mes vives félicitations à l’occasion de votre nomination au sein du Gouvernement.

Notre Fédération constitue la quatrième force syndicale dans la Fonction publique territoriale et siège depuis sa création en 1985, au Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale avec deux représentants titulaires et quatre suppléants.

De la même manière, la FA-FPT dispose de deux administrateurs et de quatre suppléants au Conseil d’Administration du Centre National de la Fonction Publique Territoriale.

Cette représentativité et cette légitimité, acquises depuis très longtemps, nous ont permis d’obtenir au mois de janvier dernier, un poste de titulaire et deux postes de suppléants au Conseil Commun de la Fonction Publique que vous présidez, instance paritaire nouvellement créée en charge du dialogue social au plus haut niveau dans la Fonction publique.

Du fait de cette représentativité confirmée, nous participons également aux travaux des différentes formations spécialisées de ce Conseil Commun, puisque dans chacune d’elles siègent nos représentants.

Notre organisation syndicale est particulièrement implantée dans les collectivités locales (régions, départements, communes et établissements publics), mais également au sein des Services Départementaux d’Incendie et de Secours et dans les corps de Police municipale.

Cette participation au dialogue social à ces différents niveaux et, notamment sur des thèmes qui relèvent plus particulièrement de votre département ministériel, nous amène aujourd’hui à solliciter auprès de vous une entrevue dans les meilleurs délais. En effet, la FA-FPT s’est positionnée sur plusieurs dossiers, portés par l’ancien Gouvernement, en faisant connaître à ce dernier notre désaccord et notre désapprobation au sujet des mesures prises ou proposées.

Nous souhaiterions donc évoquer avec vous ces différents dossiers, mais également vous faire part de nos attentes en matière revendicative dans la Fonction publique.

Notre Fédération qui assure la présidence de la Formation spécialisée n° 5 du Conseil supérieur de la FPT, a par ailleurs été très fortement impliquée dans l’élaboration d’un rapport qui porte sur « les impacts de la réforme territoriale sur les agents ». Nous souhaiterions également évoquer cette question avec vous.

En attendant de vous rencontrer, je reste à votre disposition et vous prie de recevoir, Madame la Ministre, l’assurance de mes sentiments respectueux.

Antoine Breining
Président fédéral

POUVOIR D’ACHAT A LA CUS : ANNULATION DU MOUVEMENT DE GREVE !

Comme nous vous l’annonçions dans notre précédrent article, une rencontre entre l’intersyndicale et le Directeur des Ressources Humaines a eu lieu ce matin du 24 avril. Voici ce qui nous a été annoncé :

« (…) Les engagements du Vice Président HERRMANN concernant la poursuite des discussions ont été rappelés, notamment pour ce qui concerne la clause de revoyure sur le régime indemnitaire.

Il a été précisé que la démarche proposée n’a pas pour objet de gagner du temps mais de prendre en compte les incertitudes liées au contexte électoral actuel et des choix politiques qui en découleront. Par conséquent, ce point fera l’objet d’un suivi régulier lors de chaque séance de l’agenda social et sera évoqué lors de la rencontre qui se tiendra, comme prévu de longue date, le 24 mai prochain en présence du Maire et du Président.

(…) la question des chèques vacances a été reprécisée. L’étude demandée par le Vice président est lancée. Elle vise à reconsidérer le dispositif en trouvant une modalité d’attribution des chèques plus juste sans pour autant remettre en cause les droits actuels. (…) »

Compte tenu des ces éléments nouveaux, la FA FPT CUS a convenu, en accords avec les syndicats CFDT – UNSA – FO – CFTC, d’annuler le préavis de grève pour le jeudi 26 avril 2012 de 10h à 12h. Seules la CGT et SUD maintiennent le mouvement de grève.

L’intersyndicale ne donne pas pour autant de chèque en blanc à l’administration et aux élus.

 Vous pouvez télécharger ci-après le tract intersyndical rédigé à cet effet : Intersyndicale pouvoir d’achat à la CUS