EXCLUSIF : LA FA FPT DEPOSE UN RECOURS CONTRE LA JOURNEE DE CARENCE

LA FA FPT PARTICIPE A LA CONFERENCE SOCIALE ORGANISE PAR LE GOUVERNEMENT LES 9 ET 10 JUILLET 2012

La FA-FPT a été invitée officiellement du fait de sa représentativité et de sa légitimité comme membre du Conseil commun de la Fonction publique, à la Conférence sociale organisée par le Gouvernement les 9 et 10 juillet 2012. Cette invitation nous a été adressée directement par le Ministre du Travail, Michel SAPIN qui a en charge l’organisation de cette importante réunion.

La FA-FPT a déjà eu un premier contact direct avec le Cabinet du Ministre, mais également avec celui de Mme LEBRANCHU, Ministre de la Fonction publique. De nouveaux rendez-vous sont prévus tout prochainement pour la préparation de notre participation à la Conférence sociale.

Cette invitation, au même titre que les autres organisations syndicales, marque enfin la reconnaissance officielle de la FA-FPT dans le cadre du dialogue social au plus haut niveau. C’est l’aboutissement d’un long travail et de nombreuses démarches pour faire valoir notre légitimité.

QUE LES PROMESSES DEVIENNENT DES ACTES !

Au cours de la rude bataille que se sont livrée les finalistes à l’élection présidentielle, de nombreuses promesses ont été faites de part et d’autre. La démocratie, dont on peut souligner qu’elle a pleinement fonctionné en raison de la très importante participation, a désigné François Hollande au poste de président de la République pour une durée de cinq ans. Nous le félicitons chaleureusement et lui souhaitons pleine réussite dans cette exaltante mission. Bien sûr, la FA-FPT attend maintenant que les promesses faites se transforment en actes. Nous pourrions les commenter toutes, car chacune a son importance dans le fonctionnement de notre société. Mais nous nous en tiendrons à évoquer plus particulièrement celles qui nous paraissent essentielles pour le syndicalisme et la Fonction publique. Ainsi, relevons d’abord celle concernant le dialogue social. L’ancien président avait fait peu de cas des corps intermédiaires que sont, notamment, les syndicats et avait laissé clairement entendre qu’il pourrait s’en passer. François Hollande, quant à lui, avait fortement critiqué cette attitude, en précisant qu’une fois président, il redonnerait tout son sens, tout son contenu et toute sa valeur au dialogue avec les organisations syndicales.

La FA-FPT, souvent ignorée précédemment, attend donc beaucoup de la tenue de cette promesse. Les partenaires sociaux ne se choisissent pas à l’aune de leur positionnement politique, mais en raison de la place qui leur a été donnée à travers les suffrages des électeurs. De ce point de vue, la FA-FPT remplit tous les critères, puisque quatrième organisation syndicale dans la Fonction publique territoriale, elle siège, depuis qu’il a été créé, au Conseil supérieur de la FPT, au Conseil d’Administration du CNFPT et depuis peu, au Conseil commun de la Fonction publique. Elle participe localement au dialogue social, à travers ses nombreux élus dans les CAP, CT et CHS des collectivités. Elle est également représentée à la Commission consultative des polices municipales et à la Commission nationale des services d’incendies et de secours. Ces légitimités donnent droit à la FA-FPT de participer au dialogue social qui va être redynamisé par le nouveau gouvernement.

Une autre promesse sur laquelle nous souhaitons insister est celle de la relance de la croissance. Le nouveau président de la République a fait de cette relance un élément fort de son engagement gouvernemental. Depuis de très nombreuses années, le pouvoir d’achat des fonctionnaires a souffert d’une absence totale d’évolution de la valeur du point d’indice et donc d’une revalorisation substantielle des rémunérations. Le Glissement-Vieillesse-Technicité (GVT) qui est un élément d’évolution des salaires ne peut, en aucun cas, être considéré comme élément essentiel d’une politique salariale. La FA-FPT a donc demandé au gouvernement l’ouverture de négociations salariales dans la Fonction publique, de manière à ce que des règles transparentes et acceptées par tous président dorénavant à l’évolution des rémunérations.

Les déficits publics ne peuvent à eux seuls expliquer un refus d’ouvrir des négociations salariales. Nos voisins allemands, je l’ai déjà dit dans ces colonnes, auxquels on fait tellement référence, ont pour leur part relancé le pouvoir d’achat, en accordant, tout récemment des augmentations substantielles au secteur privé et à la Fonction publique. Ces augmentations décidées au cours de négociations, devraient servir d’exemples à notre gouvernement. Voilà au moins deux points sur lesquels la FA-FPT attend du nouveau gouvernement et du nouveau président de la République, le respect des engagements pris. La FA-FPT jugera non pas sur des éléments idéologiques ou partisans, mais tout simplement sur la tenue des promesses et sur les actes.

Antoine Breining
Président fédéral

LA FA FPT DEMANDE AUDIENCE AUX NOUVEAUX MINISTRES

La FA-FPT vient d’adresser aux Ministres de la Fonction publique, de l’Intérieur et du Dialogue social des demandes d’audiences, afin d’évoquer avec eux la redynamisation du dialogue social dans la Fonction publique et un certain nombre de sujets particulièrement sensibles.

Madame la Ministre,

Au nom de la Fédération Autonome de la Fonction Publique Territoriale (FA-FPT) que je préside, je tiens à vous adresser mes vives félicitations à l’occasion de votre nomination au sein du Gouvernement.

Notre Fédération constitue la quatrième force syndicale dans la Fonction publique territoriale et siège depuis sa création en 1985, au Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale avec deux représentants titulaires et quatre suppléants.

De la même manière, la FA-FPT dispose de deux administrateurs et de quatre suppléants au Conseil d’Administration du Centre National de la Fonction Publique Territoriale.

Cette représentativité et cette légitimité, acquises depuis très longtemps, nous ont permis d’obtenir au mois de janvier dernier, un poste de titulaire et deux postes de suppléants au Conseil Commun de la Fonction Publique que vous présidez, instance paritaire nouvellement créée en charge du dialogue social au plus haut niveau dans la Fonction publique.

Du fait de cette représentativité confirmée, nous participons également aux travaux des différentes formations spécialisées de ce Conseil Commun, puisque dans chacune d’elles siègent nos représentants.

Notre organisation syndicale est particulièrement implantée dans les collectivités locales (régions, départements, communes et établissements publics), mais également au sein des Services Départementaux d’Incendie et de Secours et dans les corps de Police municipale.

Cette participation au dialogue social à ces différents niveaux et, notamment sur des thèmes qui relèvent plus particulièrement de votre département ministériel, nous amène aujourd’hui à solliciter auprès de vous une entrevue dans les meilleurs délais. En effet, la FA-FPT s’est positionnée sur plusieurs dossiers, portés par l’ancien Gouvernement, en faisant connaître à ce dernier notre désaccord et notre désapprobation au sujet des mesures prises ou proposées.

Nous souhaiterions donc évoquer avec vous ces différents dossiers, mais également vous faire part de nos attentes en matière revendicative dans la Fonction publique.

Notre Fédération qui assure la présidence de la Formation spécialisée n° 5 du Conseil supérieur de la FPT, a par ailleurs été très fortement impliquée dans l’élaboration d’un rapport qui porte sur « les impacts de la réforme territoriale sur les agents ». Nous souhaiterions également évoquer cette question avec vous.

En attendant de vous rencontrer, je reste à votre disposition et vous prie de recevoir, Madame la Ministre, l’assurance de mes sentiments respectueux.

Antoine Breining
Président fédéral

POUVOIR D’ACHAT A LA CUS : ANNULATION DU MOUVEMENT DE GREVE !

Comme nous vous l’annonçions dans notre précédrent article, une rencontre entre l’intersyndicale et le Directeur des Ressources Humaines a eu lieu ce matin du 24 avril. Voici ce qui nous a été annoncé :

« (…) Les engagements du Vice Président HERRMANN concernant la poursuite des discussions ont été rappelés, notamment pour ce qui concerne la clause de revoyure sur le régime indemnitaire.

Il a été précisé que la démarche proposée n’a pas pour objet de gagner du temps mais de prendre en compte les incertitudes liées au contexte électoral actuel et des choix politiques qui en découleront. Par conséquent, ce point fera l’objet d’un suivi régulier lors de chaque séance de l’agenda social et sera évoqué lors de la rencontre qui se tiendra, comme prévu de longue date, le 24 mai prochain en présence du Maire et du Président.

(…) la question des chèques vacances a été reprécisée. L’étude demandée par le Vice président est lancée. Elle vise à reconsidérer le dispositif en trouvant une modalité d’attribution des chèques plus juste sans pour autant remettre en cause les droits actuels. (…) »

Compte tenu des ces éléments nouveaux, la FA FPT CUS a convenu, en accords avec les syndicats CFDT – UNSA – FO – CFTC, d’annuler le préavis de grève pour le jeudi 26 avril 2012 de 10h à 12h. Seules la CGT et SUD maintiennent le mouvement de grève.

L’intersyndicale ne donne pas pour autant de chèque en blanc à l’administration et aux élus.

 Vous pouvez télécharger ci-après le tract intersyndical rédigé à cet effet : Intersyndicale pouvoir d’achat à la CUS

COMMUNIQUE DE L’INTERSYNDICALE DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA FONCTION TERRITORIALE

Jamais un gouvernement ne s’est conduit avec un tel mépris envers les organisations
syndicales. Le gouvernement veut finaliser un maximum de décrets avant la fin de la
mandature, dans la précipitation et en s’affranchissant de la qualité du dialogue social. Les
syndicats dénoncent « des passages en force ». M. Sauvadet ministère de la Fonction publique
les accuse de « politiser le débat » au détriment de l’intérêt des agents.

Devant cette attitude, l’ensemble des organisations syndicales ont décidé de boycotter les
séances plénières du Conseil Commun de la fonction Publique programmée le mercredi 11
avril et du 17 avril dernier.

Pour lire la suite téléchargez le fichier suivant : Declaration du CSFPT du 19 avril 2012

POUVOIR D’ACHAT A LA CUS : VERS UNE MANIFESTATION INTERSYNDICALE

Lors de la réunion d’information du 17 avril écoulé, l’intersyndicale de la CUS s’est prononcée pour une manifestation devant le Centre Administratif le 26 avril prochain et a déposé un préavis de grève dans ce sens auprès de l’Administration.

Dans l’intervalle, et en réponse à ce préavis de grève, une rencontre avec le Directeur des Ressources Humaines a été proposée à l’intersyndicale le 24 avril prochain.

Nous vous tiendrons informé dans les prochaines heures des suites de cette action.

REORGANISATION DE LA DIRECTION DE L’ENFANCE ET DE L’EDUCATION

Après le passage en CTP et approbation du Conseil de CUS, la réorganisation effective de la Direction de l’Enfance et de l’Education est en marche ! Lors de l’intersyndicale de présentation de l’avancement de ladite réorganisation le 29 mars dernier, la FA FPT CUS est intervenue sur les conditions quelque peu décousues de recrutement et de nomination à de nouveaux postes !

La définition de la mobilité interne et les délais de remises de candidatures ne font de loin pas l’unanimité au sein de cette Direction, au même titre que les revirements de situation de dernière minute.

La FA FPT CUS a interpellé  la Direction en vue d’obtenir une clarification écrite quant aux conditions de recrutements ! Le texte complet de l’interpellation est disponible au bureau syndical.

CADRES DE LA CUS : NOUVEAU REGIME INDEMNITAIRE EN VUE !

Après plusieurs mois de réflexions communes, la démarche AECUS voit progressivement ses projets se concrétiser. C’est ainsi que les propositions finales de la démarche AECUS seront officiellement présentés à l’ensemble des cadres de la CUS le jeudi 22 mars prochain à 10 H à la Cité de la musique et de la danse.

Parmi les quatre dimensions de la démarche AECUS, il en est une qui est particulièrement attendue par les cadres, à savoir le régime indemnitaire. Le détail des propositions sera communiqué aux partenaires sociaux le 15 mars prochain.

Parmi les principes généraux présentés par l’Administration le 22 février dernier, nous relevons les points suivants :

  • Mise en place d’un niveau de responsabilité supplémentaire aux 3 niveaux existants : 1, 2, 2+ et 3
  • Revalorisation de tous les niveaux, mais de manière différenciée :
    • les filières administratives seront mieux revalorisées que les filières techniques pour répondre partiellement à une meilleure équité inter-filières
    • la revalorisation sera plus importante à mesure que l’on s’élève vers les niveaux supérieurs
  • L’effet rétroactif de la revalorisation au 01/04/2011
  • Des critères objectifs serviront de base à la mise en place des 4 niveaux
  • L’ensemble du nouveau dispositif sera soumis au CTP du 20 mars 2012

ELECTIONS : NE SOYONS PAS DUPES !

Dans quelques semaines, les français seront amenés à élire le président de la République, et un peu plus tard, leurs nouveaux députés. la campagne électorale, bien qu’elle ne soit pas ouverte officiellement, bat déjà son plein. Entre les candidats déclarés officiellement et ceux qui le sont officieusement, les promesses et les « caresses » ne se comptent plus.

Bien que la crise soit au coeur du débat, il est surprenant d’observer que ceux qui, plusieurs années durant, affublaient les fonctionnaires de toutes sortes de défauts et marquaient à leur égard une grande défiance, leur découvrent subitement toutes sortes de vertus. ils vont même plus loin, en précisant dans leurs voeux, que « la France a une très bonne administration ». cela ne les empêche pas, dans le même discours, d’affirmer qu’il faut poursuivre la réduction des effectifs, et notamment dans la fonction publique territoriale. D’autres nous annoncent une meilleure considération, s’ils sont élus, et une stabilisation du nombre de fonctionnaires, en mettant fin à la réduction engagée depuis quelques années …

Il est évident que pour les candidats, le dilemme est difficile. Les fonctionnaires représentent un corps électoral extrêmement important, quand on prend en compte leurs familles, mais ils sont également un élément d’ajustement des politiques publiques, comme on l’a constaté au cours des dernières années.

Cela étant, il est inquiétant de constater qu’aucun des candidats n’aborde la question du pouvoir d’achat, si ce n’est le chef de l’état qui, dans ses voeux, a osé affirmer que « malgré la crise de 2007 à 2011, le pouvoir d’achat des agents publics aura progressé de 10 % ».

Bienheureux ceux qui y croient, ne soyons pas dupes !

Ne nous voilons pas la face, une fois les élections passées, nous reviendrons à une période beaucoup plus calme en termes de promesses, et c’est alors qu’il faudra juger les actes. L’action syndicale redémarrera avec bien davantage d’intérêt qu’aujourd’hui. Il faudra, en effet, savoir rappeler les engagements pour les faire tenir, mais il faudra aussi insister sur d’autres sujets, et notamment celui du pouvoir d’achat. Le discours qui tend à affirmer que le pouvoir d’achat de la fonction publique a évolué sensiblement au cours des dernières années doit être battu en brèche. il est grand temps que l’on en revienne à une évaluation différente dans ce domaine.

Pour la FA-FPT, nous le répétons inlassablement, il est totalement anormal que le GVt (Glissement-Vieillesse-technicité) soit le seul paramètre pris en compte pour mesurer cette évolution. Celles et ceux, nombreux dans la fonction publique territoriale, pour qui un avancement d’échelon tous les trois ans représente une cinquantaine d’euros d’augmentation mensuelle, ont bien du mal à s’y retrouver dans les discours de nos élites, où des chiffres sont brandis sans que l’on prenne la peine d’expliquer, de façon honnête et transparente, de quoi l’on parle !

Dès lors, gageons que l’action syndicale a encore beaucoup d’avenir, et il faut espérer que les agents de la fonction publique en soient pleinement conscients.

En tout cas, la FA-FPT sera là pour le leur rappeler.

Antoine Breining
Président fédéral