LE MOIS DE MAI SOURIT AUX TECHNICIENS TERRITORIAUX DE LA CUS

L’intégration des contrôleurs et techniciens dans le nouveau cadre d’emplois des techniciens territoriaux, telle que précisée au chapitre V du décret du 9 novembre 2010, sera mise en œuvre dans la paie du mois de mai 2011 (rappels au 1er décembre 2010).

Cette réforme a également nécessité une harmonisation des modalités de versement du régime indemnitaire de la catégorie B technique. Les montants qui seront dorénavant perçus par les agents sont les suivants :

. Technicien Principal de 1ère classe :         390 €

. Technicien Principal de 2ème classe :        355 €

. Technicien :                                                    310 €

Ces montants seront également mis en œuvre dans la paie du mois de mai 2011 (rappels au 1er décembre 2010).

Concernant les avancements aux grades de technicien principal de 2ème et 1ère classe, les promotions aux grades de technicien et ingénieur ainsi que les avancements de grade des agents de catégorie C reclassés en 2005 (de l’échelle 3 à l’échelle 3), la saisine des directions concernées se fera au cours de la semaine 21 afin de permettre une présentation des propositions à la CAP du 5 juillet 2011.

Enfin, suite à des difficultés techniques, les modifications concernant les agents de catégorie C technique affectés sur des postes de niveau B ne pourront être mises en œuvre en paie du mois de mai. Les agents concernés seront informés.

SALAIRES DES FONCTIONNAIRES : LE POKER MENTEUR DU GOUVERNEMENT

Le gouvernement vient d’annoncer aux organisations syndicales sa décision de geler la valeur du point d’indice jusqu’en 2012. Les fonctionnaires ne verront donc aucune évolution collective de leur pouvoir d’achat.

Pour argumenter sa décision, le gouvernement a utilisé un jeu de cartes trompeur, étayé dans un document d’une soixantaine de pages remis aux organisations syndicales. Comme d’habitude, il met en avant les effets du GVT (Glissement Vieillesse Technicité) pour démontrer que les fonctionnaires n’ont rien perdu, mais que bien plus, leur pouvoir d’achat a augmenté à hauteur de 3 % l’an en moyenne sur les dernières années !!!

Cet argument se révélant manifestement insuffisant, il a mélangé pêle-mêle, d’autres cartes tout aussi irrecevables. Ainsi, il fait référence à la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat), mesure tellement contraignante qu’elle ne touche même pas 10 % des agents. Il s’appuie aussi sur les préconisations faites par la Cour des Comptes et la nécessité de réduire les dépenses publiques. Par ailleurs, le gouvernement accentue sa pression sur les collectivités locales en gelant les dotations qui leur sont versées, afin qu’elles réduisent leurs effectifs et participent ainsi à la RGPP (Refonte Générale des Politiques Publiques).

A travers cette démonstration inacceptable, le gouvernement tente, une fois de plus, de stigmatiser les fonctionnaires comme étant des privilégiés et des nantis.

La FA-FPT tient à rappeler au gouvernement qu’elle ne partage en aucun cas son analyse en matière de pouvoir d’achat des fonctionnaires et qu’elle dénonce l’absence de toute négociation ou de tout vrai dialogue sur ce sujet. Pourtant, la loi de Rénovation du Dialogue Social dans la Fonction publique, voulue par le gouvernement, devrait l’inciter à être exemplaire dans ce domaine.

La FA-FPT rappelle aussi que dans la Fonction publique territoriale, composée à 75 % d’agents de catégorie C, la précarité est réelle, comme le démontre le rapport examiné le 16 mars dernier au Conseil supérieur de la FPT sur ce sujet et voté à l’unanimité par les représentants des salariés et des employeurs.

La FA-FPT estime enfin paradoxale cette attitude totalement bloquée et fermée du gouvernement, alors même qu’il va inciter au versement d’une prime exceptionnelle dans les entreprises du secteur privé, reconnaissant ainsi implicitement la baisse du pouvoir d’achat.

La FA-FPT demande solennellement au gouvernement de revoir sa position et d’ouvrir des négociations sur les salaires, en remettant à plat les paramètres d’évaluation qu’il utilise.

La FA-FPT s’inscrit d’ores et déjà dans une démarche intersyndicale, qui viserait à préparer une riposte à l’attitude du gouvernement sur le pouvoir d’achat et les salaires.

FORTE MOBILISATION DES PERSONNELS SOCIAUX ET EDUCATIFS

La forte mobilisation du jeudi 7 avril 2011, des personnels sociaux et éducatifs à Paris et sur l’ensemble du territoire, avec des succès de mobilisation régionale, exprime le rejet des projets de décrets réformant la filière sociale, par l’ensemble des professionnels des trois fonctions publiques.

Grace à la pression des manifestants, une délégation a pu être reçue au Ministère du Budget et de la Fonction Publique. Si l’exigence première était une audience interministérielle, la délégation intersyndicale a malgré tout porté l’ensemble des revendications :

  • rejet des projets de décrets réformant la filière sociale,
  • revalorisation salariale en catégorie A,
  • reconnaissance des diplômes et qualifications.

L’intersyndicale s’indigne des réponses apportées par le représentant du Ministre qui montrent le déni des professions sociales et éducatives, le déni de nos qualifications et de nos niveaux de responsabilités professionnelles.

Toutefois, le Ministère du Budget s’est engagé à prendre attache auprès des deux autres ministères concernés (Enseignement Supérieur et Cohésion Sociale)pour une audience interministérielle.

D’ores et déjà, l’intersyndicale convient:

  • d’une nouvelle rencontre le mardi 12 avril pour définir les contours d’une nouvelle mobilisation,
  • de solliciter de nouveau une audience interministérielle
  • d’exiger une réponse de la DGCL et du CSFPT à sa demande de rencontre exprimée le 16 mars.

Face aux revendications exprimées, seule l’amplification de la mobilisation de tous les professionnels et futurs professionnels permettra d’enfoncer la porte laissée entrouverte par le ministère.

MUTUELLE DE L’EST : CE QUI VA BOUGER EN 2011

L’assemblée générale des délégués Mut’ Est du secteur de la  CUS s’est tenue le 14 mars dernier au Palais de la Musique et des Congrès à Strasbourg.

 L’A.G. a pu constater, entre autres, un excédent de gestion d’environ 850 000 € au bilan de l’exercice 2010, ainsi qu’un phénomène qui laisse apparaître de manière assez surprenante une baisse sensible de la consommation de santé au dernier trimestre 2010.

 Le point fort de cette rencontre a porté sur la publication prochaine du décret ministériel tant attendu (3 ans !) qui mettra les complémentaires de santé en concurrence et qui modifiera en profondeur les rapports des collectivités tant avec ces complémentaires santé qu’avec les agents qui y ont souscrit.

Un peu d’histoire 

A la CUS, depuis plus de 60 ans, c’est la Mutuelle de l’Est, devenue entretemps Mut’ Est qui est la partenaire exclusive de l’administration strasbourgeoise dans ce domaine.

Directive européenne oblige, ce monopole de fait est remis en cause, le principe de la mise en concurrence entre prestataires de cette couverture devenant la règle.

Après une loi votée en 2007, l’Etat a rencontré  de réelles difficultés de transcription de cette dernière dans un décret, Bruxelles restant très vigilant sur les principes. Il aura fallu pas moins de trois ans pour que le projet de décret reçoive le consentement des instances européennes.

Il reste à présent à passer la dernière étape du Conseil d’Etat qui ne modifiera vraisemblablement pas l’esprit du texte, supposé être publié au JO au plus tard le 1er juillet 2011.

Ce qui va changer

Au plus tard au 1er janvier 2013, la relation privilégiée existant entre la CUS et Mut’Est risque d’être sérieusement remise en question.

Le projet de décret prévoit en effet deux possibilités permettant une mise en concurrence qui pourrait déboucher sur une disparition pure et simple de Mut’Est en sa qualité de complémentaire santé couvrant une très grande majorité des agents de la CUS :

1. La LABELLISATION

Elle consiste pour les complémentaires-santé à se faire décerner un label par des professionnels de Santé agréés par l’Autorité de Contrôle prudentiel.

Ce label serait délivré pour 3 ans à toutes les mutuelles et assurances qui répondraient aux contraintes prévues par le décret, entre autres, la solidarité intergénérationnelle, ou encore familiale.

La collectivité, en l’occurrence la CUS, pourrait alors choisir de la manière la plus arbitraire l’assurance ou la mutuelle labellisée, dès lors qu’elle répondrait aux objectifs fixés par elle et que par elle, tels que les prises en charge, plus ou moins généreuses, de tel ou tel « risque » de santé.

L’intérêt (financier) de la CUS, on l’aura compris, n’est évidemment pas celui de ses agents. 

2. Le  RÉFÉRENCEMENT

Directement issu d’un appel d’offres lancé par les collectivités sur la base d’un cahier des charges rédigé par elles et qui pourrait, entre autres, segmenter les différentes couvertures (maladie, lunettes soins dentaires, Indemnités journalières, etc…). Le lauréat retenu s’engagerait ainsi pour six ans, sans avoir la possibilité de changer les termes du contrat, en particulier les tarifs, le liant à la collectivité (sauf circonstances exceptionnelles explicitement prévues par le décret).

Dans les deux cas, Mut’Est est en concurrence directe avec tous les autres et aura fort à faire, par rapport à certaines (très) grosses mutuelles (Ex. : MNT) ou assurances (Ex. : AXA, etc…) tentées de remporter l’appel d’offres par des produits dits « d appel » qui casseraient littéralement les propositions de la plupart des concurrents, Mut’Est y compris.

Il en serait de même au niveau de la labellisation, où ces grands prédateurs feront tout pour que leurs produits soient  labellisés.

La solidarité, fondement du mouvement mutualiste, risque d’être mise à rude épreuve, tant les choix qui s’offrent aux adhérents des complémentaires-santé, et notamment Mut’ Est, seront diversifiés.

 Nous n’en sommes qu’au début de ce qui a paru, à tous les délégués présents à cette AG, être une bataille qui s’annonce rude. Les agents de la CUS pourront-ils conserver ce qui était acquis jusqu’à présent ? Rien n’est moins sûr !

 Ces délégués ont d’ailleurs choisi majoritairement, au titre d’un vote purement indicatif, le référencement qui paraît offrir davantage de garanties que la labellisation. Les organisations syndicales de la CUS ont donc tout intérêt à se serrer les coudes et à présenter un front uni contre ce qui ressemble à une remise en cause fondamentale d’un acquis majeur.

 La FA-FPT s’inscrit dès à présent dans cette démarche unitaire.

 Elle tiendra bien sûr ses adhérents informés de l’évolution de cette affaire, au fur et à mesure que se préciseront les choses. Il conviendra de rester particulièrement vigilant sur la participation de la CUS aux cotisations, tant pour les agents en activité que ceux qui sont retraités.

PROMOTIONS 2011

La CAP Promotions 2011 aura lieu le 29 mars prochain !

L’annonce de cette date devrait rassurer nombre de nos collègues promouvables qui affichaient une fébrilité croissante ces dernières semaines.

La FA FPT CUS sera très attentive sur le retour de ses propositions en matière de promotion et mesurera par la même occasion la qualité de son audience auprès des décideurs !

PÉNIBILITÉ : LA LOI S’APPLIQUE, MAIS LE DIALOGUE SOCIAL RESTE AU POINT MORT !

Il y a quelques jours, le gouvernement a transmis à l’ensemble des partenaires sociaux les projets de décrets qui ont pour objet de préciser la prise en compte de la pénibilité, conformément aux termes de la loi portant réforme des retraites qui vient d’être imposée au monde du travail par ledit gouvernement et le parlement.

Alors que cette réforme n’en était qu’au stade de projet, la FA-FPT avait eu l’occasion, au moment du débat parlementaire, de dire tout le mal qu’elle pense du dispositif particulier prévu sur la pénibilité. Celui-ci nous semble totalement insuffisant et en totale inadéquation avec une vraie reconnaissance de la pénibilité, telle que nous la défendons depuis toujours à la FA-FPT.

En effet, il nous paraît essentiel de ne pas uniquement lier la pénibilité à une situation avérée d’incapacité de travail, mais bien plus d’élargir cette notion en y rajoutant une dimension préventive, qui permettrait à certains agents, selon le métier exercé, de voir leur fin de carrière aménagée. Une telle orientation nécessiterait bien sûr une adaptation des dispositions statutaires, et la FA-FPT exige sur ce sujet l’ouverture rapide d’un champ de négociations et d’un calendrier.

Il est évident qu’une telle démarche, si tant est qu’elle obtienne un engagement du gouvernement, devra être respectée et conduite à son terme, et ne pas en rester au point mort, comme ce fut le cas pour les promesses faites dans le cadre de la réforme des retraites de 2003 par François Fillon, alors ministre du Travail.

La FA-FPT ne voit donc dans les mesures qui sont actuellement proposées aux partenaires sociaux qu’une prise en compte totalement insuffisante de la notion de pénibilité, et elle ne peut bien sûr pas se contenter de cette situation.

Décidément, force est de constater que le gouvernement continue de fouler au pied le dialogue social, et ne saisit aucune occasion qui pourtant lui est donnée pour le relancer !

ELUCUBRATION DE LA MAJORITE SUR LA FONCTION PUBLIQUE

Après la déclaration tonitruante de Christian Jacob au sujet du statut des fonctionnaires, démenties aussitôt par le Premier ministre, pour être réaffirmées le lendemain par Jean-François Copé, Secrétaire général de l’UMP, voila que Jean-François Mancel, député UMP de l’Oise, propose une réécriture du statut de la Fonction publique.

Cette proposition est particulièrement dangereuse, car au-delà du statut des agents, elle recadre fondamentalement les contours du service public, en ne conservant dans sa sphère que les services régaliens (Police – Défense – Justice). Il s’agit donc d’une remise en cause profonde de l’intervention publique, qui aboutirait à des privatisations massives de services.

Cette démarche, selon la FA-FPT, n’est pas anodine quand on connaît notamment les liens de M. Mancel avec Éric Woerth, ancien ministre du Travail et de la Fonction publique …

La FA-FPT entend ne pas traiter cette proposition avec légèreté, et y accordera la plus grande attention et une extrême vigilance.

La FA-FPT réaffirme à cette occasion qu’elle s’opposera avec force à toute mesure qui aurait pour effet de remettre en cause le statut de la Fonction publique, ou de privatiser ou d’externaliser des services publics.

Filière administrative: Les lauréats de l’examen professionnel n’ont pas fini d’attendre !

Le 9 décembre 2010, la Direction Générale des Collectivités Locales avait convié le groupe de travail issu de la Formation spécialisée n° 3 du CSFPT à une réunion portant sur le projet de réforme de la catégorie B de la filière administrative. La FA-FPT était représentée par Serge Boesch et Martine Gretener.

Au-delà de la façon dont la réforme à proprement parler, qui consistera ni plus ni moins à « copier – coller » les dispositions régissant le nouveau cadre d’emplois des techniciens territoriaux récemment publié, sera déclinée dans la filière administrative, c’est sur deux sujets qui nous tiennent particulièrement à cœur que les discussions ont lourdement achoppé.

Lauréats de l’examen professionnel pour l’accès au cadre d’emplois des rédacteurs

La FA-FPT avait, en début d’année, interpellé le cabinet de M. Marleix, alors en charge des collectivités locales, au sujet du devenir des milliers d’adjoints administratifs lauréats de l’examen professionnel et qui, faute d’avoir pu être nommés, perdront le bénéfice de cet examen le 30 novembre 2011. Il nous avait été répondu que cette question ferait l’objet d’un examen dans le cadre plus général de la réforme de la catégorie B.

Une première séance de travail avait été organisée par la DGCL le 30 septembre dernier, au cours de laquelle nous avions appris que la solution retenue pour évacuer ce problème était de permettre aux lauréats de conserver le bénéfice de leur examen professionnel, au-delà de la fermeture du dispositif transitoire. À l’unanimité, toutes les organisations syndicales s’étaient élevées contre cette « avancée » dans la mesure où, tant que le nombre de promotions internes prononcées découlerait des recrutements opérés, et considérant le « stock » de lauréats à « écouler », il faudrait une bonne trentaine d’années avant d’y parvenir. Par ailleurs, nous avions fait remarquer que nombre d’autorités territoriales, et non des moindres, avaient courageusement fait fi de la règle du quota de « 1 promotion interne pour 2 recrutements », pour nommer leurs agents au grade de rédacteur. Bien entendu, les représentants de la DGCL avaient manqué de s’étouffer, nous assurant qu’ils lanceraient une enquête auprès des employeurs territoriaux pour connaître leur position.

Le 9 décembre, ces mêmes représentants de la DGCL sont donc revenus devant une assistance particulièrement fournie, où même les représentants des employeurs -une fois n’est pas coutume- se sont montrés assidus. D’emblée, la sous-directrice nous a informés avoir pris langue avec l’Association des Maires de France ainsi qu’avec le collège des employeurs siégeant au CSFPT, et -ô miracle !- aucun n’avait rien trouvé à redire sur les contraintes des quotas … ce qui permettait donc à Madame Mezin de tirer la conclusion que la solution proposée fin septembre serait la solution retenue ! Tollé du côté des représentants des personnels, et la FA-FPT ne s’est pas privée de manifester sa désapprobation :

  • De deux choses, l’une : soit nos maires et autres présidents tiennent deux langages, l’un devant leurs agents pour regretter amèrement de ne pas pouvoir les nommer alors qu’eux-mêmes ne demanderaient pas mieux, alors qu’ils tiennent un tout autre discours quand ils « montent » à Paris ; à moins que les réponses apportées par les personnes interrogées n’engageaient que celles-ci, sans que le débat n’ait vraiment eu lieu, notamment à l’AMF. Toujours est-il que sur quatre représentants des employeurs présents à la réunion, il ne s’en est trouvé qu’un seul à soutenir clairement la DGCL, une autre représentante se déclarant, elle, formellement favorable aux nominations hors quotas …
  • Nous avons fait valoir qu’il y avait une différence de taille, entre le fait d’interdire aux autorités territoriales de prononcer des promotions internes hors quotas (position de la DGCL) -sachant que dans ce cas, la cacophonie actuelle perdurera, entre celles qui se retrancheront courageusement derrière cette contrainte et celles qui la contourneront- et le fait d’autoriser les nominations hors quotas à titre dérogatoire, le temps de résorber le vivier, sachant que dans ce cas, c’est la responsabilité de l’autorité qui serait engagée. Autrement dit, on ne pourrait toujours pas davantage contraindre celle qui ne veut pas nommer un agent, mais au moins celle qui le voudrait aurait-elle la possibilité de le faire en toute légalité.
  • Nous avons rappelé la genèse de ce dispositif transitoire qui avait été instauré au préalable à la Fonction publique de l’État avec l’objectif de faire passer 85 % de la population classée en catégorie C vers la catégorie B. Apparemment gênée aux entournures, la sous-directrice a fait remarquer que ce postulat n’est absolument pas imaginable pour la FPT, où la catégorie C représente 77,6 % des effectifs (au 31/12/2007) quand elle représente 23,5 % des effectifs de la FPE. Et comme par ailleurs Mme Mezin a cru bon de rajouter que « la nature même des missions de la FPE » justifiait la surreprésentation de la catégorie A, faut-il en conclure que dans l’esprit de nos collègues de l’État, les territoriaux sont très bien en catégorie C pour leurs missions de « petites mains » ? Quand par ailleurs, on sait que la filière administrative est très féminisée, de là à interpréter le pseudo-règlement de cette situation comme une injustice de plus faite aux femmes, il n’y a qu’un pas !
  • La question du contenu des épreuves de ces examens professionnels a également été abordée, la sous-directrice soulignant un niveau particulièrement bas, qui expliquerait selon elle le fort taux de réussite. Si l’on décode bien, cet examen professionnel était à la portée de trop d’agents, pas suffisamment sélectif …

 Le cas des adjoints administratifs faisant fonction de secrétaires de mairie

La question plus particulière de l’intégration en catégorie B des secrétaires de mairie titulaires du certificat d’aptitude n’a pas obtenu davantage de réponse, quand bien même, dans ce cas précis, ce ne sont pas des milliers de collègues qui sont concernés. La DGCL s’est montrée hostile à toute idée d’intégration directe, même si nous avons avancé qu’au moment de la résorption des emplois spécifiques, cela s’était fait. En revanche, elle a bien voulu reconnaître que la polyvalence et la technicité très pointue attendues de ces agents méritaient largement une réflexion sur l’ouverture future de ces postes en catégorie B, ce qui ne règle hélas pas la situation de ceux classés actuellement en catégorie C.

Quoi qu’il en soit, les réponses apportées ne nous ont évidemment absolument pas convaincus, mais nous ne lâcherons pas l’affaire !

EN SAVOIR PLUS SUR LA REFORME DE LA FILIERE TECHNIQUE CAT. B

A partir du 1er décembre 2010, il n’y aura plus qu’un seul cadre d’emplois de la filière technique en catégorie B, le cadre d’emplois des Techniciens Territoriaux.

Les modalités de mise en oeuvre de cette réforme sont particulièrement complexes. La FA FPT CUS a mis au point un document qui devrait permettre aux uns et aux autres de trouver réponse aux questions relatives à l’avancement, aux conditions d’accès et aux examens professionnels du cadre d’emplois des Techniciens territoriaux. 

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DU NOUVEAU POUR LES TECHNICIENS TERRITORIAUX

La FA FPT CUS a demandé à l’Administration d’inscrire à l’ordre du jour du dialogue social les modalités de mise en place, à la CUS, du cadre d’emplois des Techniciens territoriaux paru au Journal Officiel du 13 novembre 2010.

Le nouveau cadre d’emplois comprend trois grades: Technicien, Technicien Principal 2°classe et Technicien Principal 1° classe.

Pour celles et ceux qui voudraient s’imprégner plus profondément du texte paru, nous vous en livrons ci-après le texte intégral : Télécharger