MOUVEMENT DE GREVE EDUCATION – PETITE ENFANCE

Suite à la première mobilisation des agents de l’éducation à l’appel des syndicats CGT FO FAFPT et SUD la grève a touché près de 10% des agents, sachant qu’à l’heure du décompte, il ne peut pas encore être tenu compte du pourcentage du suivi des agents d’entretien dont les horaires de travail sont décalés. Une soixantaine d’agents ont défilé de la place de la bourse au centre administratif en scandant « assurer les remplacements, c’est le bonheur des enfants, c’est rassurer les parents! » ou encore « non à la privatisation ! »

L’intersyndicale a ensuite été reçue par R HERRMANN et N DREYER adjointe à l’éducation. Une nouvelle rencontre, portant sur les revendications, obtenue à l’issue de cette entrevue, est prévue ce jeudi 8 septembre à 9h15. L’assurance d’un report du CTP qui devait donner un avis sur le projet de direction a également été donnée aux syndicats.

Les syndicats grévistes ont souhaité que les syndicats non grévistes qui partagent les mêmes revendications soient également invités à cette réunion.

Certaines ouvertures ont d’ores et déjà été enregistrées sur la répartition des postes entre encadrement et personnel d’exécution.

L’intersyndicale se dit cependant insatisfaite du blocage sur la question des privatisations et des effectifs de remplaçants.
 
Afin de laisser toutes les chances à la discussion qui semble à nouveau d’actualité, l’intersyndicale appelle les agents, à suspendre le mouvement, tout en restant vigilante quant aux propositions qui seront faites jeudi. En cas d’échec de ces négociations, des actions ciblées école par école seront organisées par l’intersyndicale.

L’intersyndicale CGT-FO-FAFPT-SUD

EDUCATION – PETITE ENFANCE : RESTONS MOBILISES !

Les syndicats ont rencontré l’administration suite au dépôt des préavis de grève à l’éducation et à la petite enfance dans l’après midi du 30 août.

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SYNTHESE DE LA RENCONTRE DU 26 MAI AVEC LE SENATEUR EDMOND HERVE

En introduction, la FA-FPT souhaite évoquer le sentiment d’inquiétude qui prévalait au moment où le gouvernement, qui présidait aux affaires de notre pays en 1983 et 1984, a souhaité entamer cette grande réforme de décentralisation. La crainte perceptible à l’époque s’appuyait sur l’hypothèse de voir les dispositions mises en place à l’Etat s’imposer aux collectivités locales, notamment pour ce qui concerne les notions de cadres d’emplois et de filière par rapport aux corps de la fonction d’Etat. Il y avait aussi une certaine crainte de l’inconnu, du fait de la disparition du statut des agents communaux et du statut particulier des Offices d’HLM, par exemple.

Presque 30 ans après la mise en place de la décentralisation, la FA-FPT a le sentiment que cette démarche n’est jamais arrivée à son terme et du même coup, que l’esprit du législateur de 1981 n’a pas été totalement respecté et ne s’est pas imposé. Pour mémoire, la transposition de la réforme de la catégorie B dans la Fonction publique territoriale se limite peu ou prou à un copier coller des dispositions adoptées à l’Etat. La spécificité de certains métiers de la Fonction publique territoriale ne trouve aucune place dans cette transposition.

La question de la reconnaissance des compétences d’une filière à l’autre pose de vraies difficultés, à la fois pour les personnels concernés tout comme pour les employeurs. Trop de rigidité prévaut dans l’application du statut.

Aussi, le passage d’une filière à l’autre pourrait s’envisager de manière beaucoup plus perméable, sans imposer aux agents de passer un nouveau concours, mais en prenant en compte le parcours professionnel et la validation des acquis de l’expérience, complétés si besoin par des actions de formation.

Cette perspective permettrait, par exemple, de répondre aux problématiques de fin de carrière de certains cadres d’emplois particulièrement exposés (cadre d’emplois des sapeurs-pompiers professionnels non officier par exemple), tout en maintenant le bénéfices des dispositions statutaires propres à ces cadres d’emplois. Pour la FA-FPT, cette souplesse permettrait également d’aborder la pénibilité, avec une vision moins contraignante.

La question de la formation professionnelle est également symptomatique des écarts de traitement entre les fonctionnaires d’Etat et les agents des collectivités locales. Pour la plupart des corps à l’Etat, la formation professionnelle est un vrai droit acquis.

Dans la Fonction publique territoriale, le droit à la formation est loin d’être reconnu à sa juste valeur et son exercice n’est pas toujours facilité. Là encore, il s’agit d’un manque de reconnaissance des agents des collectivités territoriales pour ce qui concerne leur volonté d’accéder à des formations qualifiantes. La VAE par exemple, comme le DIF, sont peu utilisés.

La formation professionnelle des agents des petites collectivités est parfois un vrai chemin de croix. Organiser mieux leur remplacement pendant les périodes de formation améliorerait déjà beaucoup la situation. Cette situation est d’autant plus paradoxale que le Centre national de la Fonction publique territoriale est connu et reconnu pour la qualité de ses actions de formation et son expertise en matière d’ingénierie de formation.

Les difficultés de prise en compte de situations spécifiques, comme celles des secrétaires de mairie, des titulaires de l’examen professionnel de rédacteur, des opérateurs des centres de traitement de l’alerte ou des secrétaires médicales des services départementaux d’incendie et de secours posent la question de la réelle reconnaissance des niveaux de compétence et d’implication de ces agents dont la population se limite à quelques centaines de personnes seulement à l’échelon national. Là encore, on se heurte à un poids excessif de la DGAFP qui freine le règlement de ce type de situation. Mais les associations d’élus font également valoir leur réticence en raison du coût que représentent, selon eux, de telles régularisations.

Autre exemple révélateur de la différence de traitement entre les différentes Fonctions publiques, la prise en charge de la couverture complémentaire en matière de santé. Cette disposition hautement symbolique pour ce qui concerne la protection sociale des personnels s’est mise en place sans difficulté particulière et rapidement à l’Etat. Les fonctionnaires territoriaux eux, devront faire jouer le rapport de force avec leurs collectivités pour en bénéficier, presque trois ans après leurs homologues de l’Etat !

Enfin, la situation des agents confrontés à l’emploi précaire mérite elle aussi d’être regardée avec attention. Les dispositions récentes permettant de résorber la précarité au niveau de l’Etat sont bien moins contraignantes que celles proposées dans les négociations en cours pour les agents territoriaux.

Voici les propositions et observations susceptibles de conforter la Fonction publique territoriale sur l’échiquier de la Fonction publique et de lui donner trente ans après la première loi de décentralisation, un nouvel élan et sa vraie place.

Ces propositions s’inscrivent pleinement dans la vision que la FA-FPT a de son rôle de partenaire social au moment où la remise en cause du paritarisme s’est s’imposée. La FA-FPT pourtant, au travers de son expérience au sein du Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale, a la conviction que le paritarisme est une vraie richesse en matière de dialogue social et le fonctionnement riche et efficace du Conseil supérieur l’a démontré.

Pour conclure sur une proposition à laquelle la FA-FPT demeure très attachée, nous pensons que la prise en compte des richesses produites par les services publics et des dépenses évitées grâce à l’intervention de ces mêmes services permettrait de sortir de cette approche toujours très réductrice qui consiste à mettre systématiquement en avant les coûts de fonctionnement du service public pour le contribuable. Une mission parlementaire qui s’attacherait les compétences d’économistes n’aurait pas de difficulté à mettre en place des indicateurs fiables sur les économies réalisées, par exemple, lors d’une prise en charge précoce d’un accident vasculaire cérébral, la sauvegarde des biens de production d’une entreprise en proie aux flammes ou l’accompagnement des personnes dès les premiers signes de dépendance.

Il ne s’agit pas là d’une revendication, mais tout simplement d’une proposition citoyenne.

ANIMATEURS TERRITORIAUX

Dans le cadre de la réforme de la catégorie B, les textes concernant le nouveau cadre d ’emploi des animateurs territoriaux viennent de paraître au Journal Officiel.

Aux collègues concernés nous livrons ci-après au téléchargement l’intégralité des décrets correspondants.

Décret n°2011-558 du 20 Mai 2011 – Statut Particulier Animateur

Décret n°2011-559 du 20 Mai 2011 – Organisation Concours Recrutement Animateur

Décret n°2011-560 du 20 Mai 2011 -Examen Professionnel accès Animateur principal de 2 classe

Décret n°2011-561 du 20 Mai 2011 -Examen Professionnel Promotion Interne accès Animateur principal de 2 classe

Décret n°2011-562 du 20 Mai 2011 -Examen Professionnel accès Animateur principal de 1 classe

JOURNEE D’ACTION DU 31 MAI CONTRE LE GEL DES SALAIRES DES FONCTIONNAIRES

Au mois d’avril, le gouvernement a annoncé aux organisations syndicales sa décision de geler la valeur du point d’indice jusqu’en 2012. Il a donc unilatéralement décidé de n’accorder aucune évolution de leur pouvoir d’achat à l’ensemble des fonctionnaires et agents publics.

Pour la FA-FPT, cette décision est inadmissible, car elle s’inscrit dans une politique d’austérité vis-à-vis des fonctionnaires qui ne fait qu’aggraver une situation qui dure déjà depuis plusieurs années. Ce gel de la valeur du point d’indice s’inscrit également dans un contexte d’augmentation sensible du coût de la vie, alors même que l’on observe qu’un certain nombre d’entreprises du CAC 40 et bancaires font des bénéfices exceptionnels. Tous les arguments développés par le gouvernement, qui met en avant le GVT (Glissement Vieillesse Technique) et d’autres dispositifs tels que la GIPA, sont irrecevables pour justifier cette décision.

Pour la FA-FPT, le gouvernement semble totalement méconnaître la situation des agents, notamment de la Fonction publique territoriale. La FA-FPT recommande au ministre une lecture attentive du rapport sur la précarité, que vient de voter à l’unanimité le Conseil supérieur de la FPT, qui démontre que la précarité est bien réelle dans cette Fonction publique, plus particulièrement et dans tous les domaines.

C’est pour ces motifs que la FA-FPT a décidé de s’associer pleinement et activement à la journée d’action du 31 mai prochain, en accord avec l’ensemble des autres organisations syndicales.

LE MOIS DE MAI SOURIT AUX TECHNICIENS TERRITORIAUX DE LA CUS

L’intégration des contrôleurs et techniciens dans le nouveau cadre d’emplois des techniciens territoriaux, telle que précisée au chapitre V du décret du 9 novembre 2010, sera mise en œuvre dans la paie du mois de mai 2011 (rappels au 1er décembre 2010).

Cette réforme a également nécessité une harmonisation des modalités de versement du régime indemnitaire de la catégorie B technique. Les montants qui seront dorénavant perçus par les agents sont les suivants :

. Technicien Principal de 1ère classe :         390 €

. Technicien Principal de 2ème classe :        355 €

. Technicien :                                                    310 €

Ces montants seront également mis en œuvre dans la paie du mois de mai 2011 (rappels au 1er décembre 2010).

Concernant les avancements aux grades de technicien principal de 2ème et 1ère classe, les promotions aux grades de technicien et ingénieur ainsi que les avancements de grade des agents de catégorie C reclassés en 2005 (de l’échelle 3 à l’échelle 3), la saisine des directions concernées se fera au cours de la semaine 21 afin de permettre une présentation des propositions à la CAP du 5 juillet 2011.

Enfin, suite à des difficultés techniques, les modifications concernant les agents de catégorie C technique affectés sur des postes de niveau B ne pourront être mises en œuvre en paie du mois de mai. Les agents concernés seront informés.

SALAIRES DES FONCTIONNAIRES : LE POKER MENTEUR DU GOUVERNEMENT

Le gouvernement vient d’annoncer aux organisations syndicales sa décision de geler la valeur du point d’indice jusqu’en 2012. Les fonctionnaires ne verront donc aucune évolution collective de leur pouvoir d’achat.

Pour argumenter sa décision, le gouvernement a utilisé un jeu de cartes trompeur, étayé dans un document d’une soixantaine de pages remis aux organisations syndicales. Comme d’habitude, il met en avant les effets du GVT (Glissement Vieillesse Technicité) pour démontrer que les fonctionnaires n’ont rien perdu, mais que bien plus, leur pouvoir d’achat a augmenté à hauteur de 3 % l’an en moyenne sur les dernières années !!!

Cet argument se révélant manifestement insuffisant, il a mélangé pêle-mêle, d’autres cartes tout aussi irrecevables. Ainsi, il fait référence à la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat), mesure tellement contraignante qu’elle ne touche même pas 10 % des agents. Il s’appuie aussi sur les préconisations faites par la Cour des Comptes et la nécessité de réduire les dépenses publiques. Par ailleurs, le gouvernement accentue sa pression sur les collectivités locales en gelant les dotations qui leur sont versées, afin qu’elles réduisent leurs effectifs et participent ainsi à la RGPP (Refonte Générale des Politiques Publiques).

A travers cette démonstration inacceptable, le gouvernement tente, une fois de plus, de stigmatiser les fonctionnaires comme étant des privilégiés et des nantis.

La FA-FPT tient à rappeler au gouvernement qu’elle ne partage en aucun cas son analyse en matière de pouvoir d’achat des fonctionnaires et qu’elle dénonce l’absence de toute négociation ou de tout vrai dialogue sur ce sujet. Pourtant, la loi de Rénovation du Dialogue Social dans la Fonction publique, voulue par le gouvernement, devrait l’inciter à être exemplaire dans ce domaine.

La FA-FPT rappelle aussi que dans la Fonction publique territoriale, composée à 75 % d’agents de catégorie C, la précarité est réelle, comme le démontre le rapport examiné le 16 mars dernier au Conseil supérieur de la FPT sur ce sujet et voté à l’unanimité par les représentants des salariés et des employeurs.

La FA-FPT estime enfin paradoxale cette attitude totalement bloquée et fermée du gouvernement, alors même qu’il va inciter au versement d’une prime exceptionnelle dans les entreprises du secteur privé, reconnaissant ainsi implicitement la baisse du pouvoir d’achat.

La FA-FPT demande solennellement au gouvernement de revoir sa position et d’ouvrir des négociations sur les salaires, en remettant à plat les paramètres d’évaluation qu’il utilise.

La FA-FPT s’inscrit d’ores et déjà dans une démarche intersyndicale, qui viserait à préparer une riposte à l’attitude du gouvernement sur le pouvoir d’achat et les salaires.

FORTE MOBILISATION DES PERSONNELS SOCIAUX ET EDUCATIFS

La forte mobilisation du jeudi 7 avril 2011, des personnels sociaux et éducatifs à Paris et sur l’ensemble du territoire, avec des succès de mobilisation régionale, exprime le rejet des projets de décrets réformant la filière sociale, par l’ensemble des professionnels des trois fonctions publiques.

Grace à la pression des manifestants, une délégation a pu être reçue au Ministère du Budget et de la Fonction Publique. Si l’exigence première était une audience interministérielle, la délégation intersyndicale a malgré tout porté l’ensemble des revendications :

  • rejet des projets de décrets réformant la filière sociale,
  • revalorisation salariale en catégorie A,
  • reconnaissance des diplômes et qualifications.

L’intersyndicale s’indigne des réponses apportées par le représentant du Ministre qui montrent le déni des professions sociales et éducatives, le déni de nos qualifications et de nos niveaux de responsabilités professionnelles.

Toutefois, le Ministère du Budget s’est engagé à prendre attache auprès des deux autres ministères concernés (Enseignement Supérieur et Cohésion Sociale)pour une audience interministérielle.

D’ores et déjà, l’intersyndicale convient:

  • d’une nouvelle rencontre le mardi 12 avril pour définir les contours d’une nouvelle mobilisation,
  • de solliciter de nouveau une audience interministérielle
  • d’exiger une réponse de la DGCL et du CSFPT à sa demande de rencontre exprimée le 16 mars.

Face aux revendications exprimées, seule l’amplification de la mobilisation de tous les professionnels et futurs professionnels permettra d’enfoncer la porte laissée entrouverte par le ministère.

MUTUELLE DE L’EST : CE QUI VA BOUGER EN 2011

L’assemblée générale des délégués Mut’ Est du secteur de la  CUS s’est tenue le 14 mars dernier au Palais de la Musique et des Congrès à Strasbourg.

 L’A.G. a pu constater, entre autres, un excédent de gestion d’environ 850 000 € au bilan de l’exercice 2010, ainsi qu’un phénomène qui laisse apparaître de manière assez surprenante une baisse sensible de la consommation de santé au dernier trimestre 2010.

 Le point fort de cette rencontre a porté sur la publication prochaine du décret ministériel tant attendu (3 ans !) qui mettra les complémentaires de santé en concurrence et qui modifiera en profondeur les rapports des collectivités tant avec ces complémentaires santé qu’avec les agents qui y ont souscrit.

Un peu d’histoire 

A la CUS, depuis plus de 60 ans, c’est la Mutuelle de l’Est, devenue entretemps Mut’ Est qui est la partenaire exclusive de l’administration strasbourgeoise dans ce domaine.

Directive européenne oblige, ce monopole de fait est remis en cause, le principe de la mise en concurrence entre prestataires de cette couverture devenant la règle.

Après une loi votée en 2007, l’Etat a rencontré  de réelles difficultés de transcription de cette dernière dans un décret, Bruxelles restant très vigilant sur les principes. Il aura fallu pas moins de trois ans pour que le projet de décret reçoive le consentement des instances européennes.

Il reste à présent à passer la dernière étape du Conseil d’Etat qui ne modifiera vraisemblablement pas l’esprit du texte, supposé être publié au JO au plus tard le 1er juillet 2011.

Ce qui va changer

Au plus tard au 1er janvier 2013, la relation privilégiée existant entre la CUS et Mut’Est risque d’être sérieusement remise en question.

Le projet de décret prévoit en effet deux possibilités permettant une mise en concurrence qui pourrait déboucher sur une disparition pure et simple de Mut’Est en sa qualité de complémentaire santé couvrant une très grande majorité des agents de la CUS :

1. La LABELLISATION

Elle consiste pour les complémentaires-santé à se faire décerner un label par des professionnels de Santé agréés par l’Autorité de Contrôle prudentiel.

Ce label serait délivré pour 3 ans à toutes les mutuelles et assurances qui répondraient aux contraintes prévues par le décret, entre autres, la solidarité intergénérationnelle, ou encore familiale.

La collectivité, en l’occurrence la CUS, pourrait alors choisir de la manière la plus arbitraire l’assurance ou la mutuelle labellisée, dès lors qu’elle répondrait aux objectifs fixés par elle et que par elle, tels que les prises en charge, plus ou moins généreuses, de tel ou tel « risque » de santé.

L’intérêt (financier) de la CUS, on l’aura compris, n’est évidemment pas celui de ses agents. 

2. Le  RÉFÉRENCEMENT

Directement issu d’un appel d’offres lancé par les collectivités sur la base d’un cahier des charges rédigé par elles et qui pourrait, entre autres, segmenter les différentes couvertures (maladie, lunettes soins dentaires, Indemnités journalières, etc…). Le lauréat retenu s’engagerait ainsi pour six ans, sans avoir la possibilité de changer les termes du contrat, en particulier les tarifs, le liant à la collectivité (sauf circonstances exceptionnelles explicitement prévues par le décret).

Dans les deux cas, Mut’Est est en concurrence directe avec tous les autres et aura fort à faire, par rapport à certaines (très) grosses mutuelles (Ex. : MNT) ou assurances (Ex. : AXA, etc…) tentées de remporter l’appel d’offres par des produits dits « d appel » qui casseraient littéralement les propositions de la plupart des concurrents, Mut’Est y compris.

Il en serait de même au niveau de la labellisation, où ces grands prédateurs feront tout pour que leurs produits soient  labellisés.

La solidarité, fondement du mouvement mutualiste, risque d’être mise à rude épreuve, tant les choix qui s’offrent aux adhérents des complémentaires-santé, et notamment Mut’ Est, seront diversifiés.

 Nous n’en sommes qu’au début de ce qui a paru, à tous les délégués présents à cette AG, être une bataille qui s’annonce rude. Les agents de la CUS pourront-ils conserver ce qui était acquis jusqu’à présent ? Rien n’est moins sûr !

 Ces délégués ont d’ailleurs choisi majoritairement, au titre d’un vote purement indicatif, le référencement qui paraît offrir davantage de garanties que la labellisation. Les organisations syndicales de la CUS ont donc tout intérêt à se serrer les coudes et à présenter un front uni contre ce qui ressemble à une remise en cause fondamentale d’un acquis majeur.

 La FA-FPT s’inscrit dès à présent dans cette démarche unitaire.

 Elle tiendra bien sûr ses adhérents informés de l’évolution de cette affaire, au fur et à mesure que se préciseront les choses. Il conviendra de rester particulièrement vigilant sur la participation de la CUS aux cotisations, tant pour les agents en activité que ceux qui sont retraités.

PROMOTIONS 2011

La CAP Promotions 2011 aura lieu le 29 mars prochain !

L’annonce de cette date devrait rassurer nombre de nos collègues promouvables qui affichaient une fébrilité croissante ces dernières semaines.

La FA FPT CUS sera très attentive sur le retour de ses propositions en matière de promotion et mesurera par la même occasion la qualité de son audience auprès des décideurs !