UN ITINERAIRE DE FORMATION POUR LES ASVP

Les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) sont des agents communaux de la filière technique ou des agents contractuels agréés par le Procureur de la République et assermentés devant le Tribunal de Police. Ils ne constituent pas un cadre d’emplois de la Fonction publique territoriale. Ils verbalisent les infractions au stationnement et à l’arrêt, mais peuvent accomplir d’autres tâches, telles que constater les infractions aux dispositions sanitaires relatives à la propreté des voies et espaces publics, la lutte contre les bruits de voisinage, la prévention aux abords des bâtiments scolaires, en sécurisant notamment le passage des piétons. Le port d’uniforme n’est pas encadré par un texte réglementaire, le Maire reste donc libre de définir leur tenue et les insignes mentionnant leur qualité, sous réserve qu’elles ne prêtent pas à confusion avec les uniformes et les insignes réglementaires de la Police municipale.

Le CNFPT leur propose une formation en cinq modules, 11 jours au total qui concernent aussi bien leur fonction et leur environnement professionnel que les spécificités liées à leur fonction et notamment des compétences en matière d’accueil et de communication.
Source CNPT

Après renseignement pris auprès de la délégation régionale Languedoc-Roussillon à l’origine de cet itinéraire, un module supplémentaire portant sur l’environnement est déjà prévu pour le compléter dès 2011.

NOTRE NOUVEAU DGS A LA CUS

Lors de la réunion relative à l’agenda social du 14 juin dernier, M. le Vice-Président Robert HERRMANN a présenté aux 8 organisations syndicales le nouveau Directeur général des Services, M. Pierre LAPLANE, avec qui nous espérons tous une collaboration fructueuse et constructive.

LE DIALOGUE SOCIAL A LA CUS

A l’aube de vos vacances, nous vous précisons que la rentrée sociale sera  riche en événements dans notre Administration.

1. Il s’agira de régler le gros problème des comptes-épargne temps (CET)
2. Il faudra également aborder et trouver des premières solutions à la prise en charge des sujétions des cadres A
3. Les lauréats des examens de rédacteur ne devront pas être oubliés.
4. Le nouveau train de promotions pour 2011 devra être équitable et les propositions des directions seront à suivre de près.

ABSENTEISME

Le 21 avril, sous la présidence de M. Robert HERRMANN, en présence des différents élus locaux, des membres du CHS et des représentants des organisations syndicales, M. ROUSSEAU, spécialiste de l’absentéisme, a présenté une étude réalisée par l’ANCAT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de travail). M. HERRMANN et toute l’Administration communautaire est très sensible à la problématique de l’absentéisme qui peut avoir des causes diverses. Nous espérons que cette étude débouchera sur une politique constructive de la gestion de l’absentéisme et qu’il y aura une analyse sérieuse des réelles causes de celui-ci.
La FA-FPT a toujours prétendu qu’il est profondément injuste de sanctionner des collègues pour un absentéisme dans certaines conditions et plus précisément en cas d’hospitalisation. Etre sanctionné financièrement suite à une intervention chirurgicale par exemple, peut être une clé pour une démotivation grave de l’agent.

LA RETRAITE, VOTRE RETRAITE

Nous sommes tous confrontés à la réforme des retraites dont vous avez entendu parler depuis des mois à travers les médias. Dans notre rubrique « La retraite », un document de synthèse vous permettra de mieux comprendre cette réforme. (Synthese Reforme des Retraites)
Un article de la Gazette du 16 juin 2010 met en avant les effets de la réforme pour la Fonction publique territoriale et le rôle de la FA-FPT dans la négociation. (Gazette 16 juin)

Nous vous recommandons l’article de  la Gazette du 14 juin 2010 qui offre une large place à la FA-FPT et montre objectivement que les fonctionnaires territoriaux sont tout, sauf des privilégiés.

L’ECHO à travers les communes du 67….

Plusieurs de nos adhérents de la FA-FPT du département 67 nous rappellent régulièrement que dans la plupart des mairies des petites ou moyennes communes bas-rhinoises, l’affichage syndical « passe à la trappe » en ce sens qu’il n’y a, généralement, aucun panneau pour apposer la documentation des organisations professionnelles.
[hidepost=0]A toutes fins utiles, vous trouverez ci-après l’article 9 du décret précité :
Affichage des documents d’origine syndicale
Art. 9. – Les organisations syndicales déclarées dans la collectivité ou l’établissement ainsi que les organisations représentées au conseil supérieur de la Fonction publique territoriale peuvent afficher toute information d’origine syndicale sur des panneaux réservés à cet usage en nombre suffisant et de dimensions convenables, et aménagés de façon à assurer la conservation des documents. Ces panneaux doivent être placés dans des locaux facilement accessibles au personnel, mais auxquels le public n’a pas normalement accès, et déterminés après concertation entre les organisations syndicales et l’autorité territoriale. L’autorité territoriale est immédiatement avisée de cet affichage par la transmission d’une copie du document affiché ou par la notification précise de sa nature et de sa teneur.[/hidepost]

Prise de conscience de la part des élus en matière de service public

La DSP, terme barbare désignant la Délégation de Service Public, c’est-à- dire la construction et/ou la gestion d’un équipement nécessaire à l’exécution d’un service public par le privé, n’a plus systématiquement le vent en poupe.
Le brouillard financier dans lequel naviguent les collectivités territoriales fait prendre conscience aux élus locaux que les fonctionnaires, tant décriés par certains, font du bon travail à moindre coût.
Ainsi, le Maire de la Ville de Paris a compris, qu’après 25 ans d’exploitation de son réseau d’eau potable par le privé, il serait judicieux de retourner à l’ancestrale structure de la régie. Même qualité de service, stabilisation
des prix pour le consommateur et embauche à la clé. Certes, la marge bénéficiaire des entreprises privées de 15 % aura disparu ! Pauvres multinationales !

Nos collègues de l’Eau et de l’Assainissement doivent y trouver une certaine fierté !

Comptes épargne-temps : il sera désormais possible de monétiser des jours

Lors de sa séance du 25 novembre, le Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale (CSFPT) a émis un avis défavorable à un projet de décret modifiant le dispositif du compte épargne-temps (CET).
Jusqu’à présent, l’agent détenteur d’un CET pouvait profiter de jours de repos grâce aux jours de congé épargnés. Les plus âgés utilisaient leur stock de jours pour quitter leur activité plus tôt.
Désormais, si la collectivité prend une délibération, les agents titulaires auraient un éventail de possibilités, dès lors qu’ils auraient accumulé plus de 20 jours. Pour les jours dépassant ce seuil, ils auraient à choisir, avant le 31 janvier de l’année, entre : un versement en épargne retraite, une indemnisation financière et enfin, le maintien des jours sur le CET, dans la limite de 60 jours.
Les agents non-titulaires opteraient, eux, uniquement entre le maintien sur le CET et l’indemnisation. A défaut de délibération, la situation de tous les agents se résumerait à un maintien des jours sur le CET.
Antoine BREINING, Président de la FA-FPT critique un dispositif, qui sera « plus contraignant » pour les agents territoriaux que pour ceux de l’Etat.

Les news de 2010 en matière de textes

Vous trouverez ci-après quelques aperçus des textes en gestation gouvernementale et parlementaire qui vont modifier votre environnement juridique en 2010.
Cette liste ne se veut pas exhaustive, mais vous donne une idée des domaines qui seront sujet à modification.
Des décrets sont attendus en ce qui concerne :
– les modalités de la participation des employeurs publics à la protection sociale des fonctionnaires
– le paiement des jours de congés mis sur des comptes épargne-temps
– la prise en charge par l’employeur des abonnements des agents empruntant les transports en commun pour se déplacer de leur domicile à leur travail
– les modalités du recours aux embauches de type « intérimaire » dans l’Administration
– la mobilité
– la situation des non titulairesla refonte de la catégorie A, avec de nouvelles règles pour la promotion des ingénieurs et des administrateurs territoriaux
la catégorie B bien entendu toujours d’actualité, avec son premier package de décrets spécifiques à certains cadres d’emplois
et, enfin la loi sur la rénovation du dialogue social,
Ce texte présenté en Conseil des Ministres le 1er avril 2009 reprend les accords de Bercy du 2 juin 2008, signés par le Gouvernement et six des huit organisations syndicales représentatives. Son adoption aura des conséquences dans de nombreux domaines.

Les retraites, brève rétrospective

La mise en place des systèmes de retraite actuels a été très longue et basée sur des conceptions différentes.
Une conception assurantielle est de règle pour les salariés du secteur privé qui représentent actuellement 69 % des actifs. Il s’agit d’un système de retraite fondé sur la répartition.
Une conception patrimoniale est retenue pour les non salariés qui représentent environ 10 % des actifs. Cette fois, le système de retraite est fondé sur la capitalisation, telle qu’on la rencontre dans les pays anglo-saxons.
Une conception statutaire caractérise le secteur public qui comporte 21 % des actifs.
Nous y trouvons des agents bénéficiant d’une caisse de retraite, tels que ceux des collectivités territoriales ou des hôpitaux ; ces agents cotisent à la CNRACL et se voient verser leur retraite par ce même organisme.
Rappelons que notre caisse de retraite a été créée par une ordonnance de 1945.
C’est un établissement public administratif de l’Etat qui st géré par la Direction des Retraites de la Caisse des Dépôts.
La Caisse nationale de Retraites des Agents des Collectivités locales fonctionne selon le principe de la répartition : elle assure environ, grâce aux cotisations versées par 2 million d’actifs cotisants, le paiement des retraites de 900 000 pensionnés relevant des Fonctions publiques territoriale et hospitalière.
Il faut ici remettre sur le plateau les « rackets successifs » dont a été victime la CNRACL.
N’oublions jamais que les gouvernements successifs ont allègrement puisé dans notre caisse pour éponger des déficits d’autres caisses ; merci aurait-il fallu dire aux territoriaux et aux élus locaux qui, dans certains cas, ont même été amenés à majorer la fiscalité locale pour financer les caprices de l’Etat.
Le merci n’a jamais été dit, tout au contraire, on a même essayé de démontrer au secteur privé que les fonctionnaires empiètent sur leurs droits à retraite.
Evidemment, il faut démontrer que le fonctionnaire coûte …cher même…Tout le monde sait que moins il y a de fonctionnaires, moins il y a de service public, plus il y a privatisation, plus il y a richesse pour rémunérer les capitaux en bourse !
Nous trouvons dans ce secteur également des agents ne bénéficiant pas d’une caisse de retraite, ce sont nos collègues fonctionnaires de l’Etat.
A l’issue de la seconde guerre mondiale, les élus de la république cherchent une solution de facilité pour payer les retraites des fonctionnaires : on part du principe que la retraite est en fait le prolongement logique de l’activité et, est dès lors, budgétisé annuellement. Ceci arrange alors bien nos parlementaires qui peuvent consacrer le maximum d’argent public à la reconstruction du pays. Malgré des années fastes, aucun système mettant en oeuvre un système similaire à celui des territoriaux n’a été mis en place.
Aujourd’hui, on accuse évidemment les fonctionnaires d’Etat de creuser le budget puisque leur retraite contribue au déséquilibre. A qui la faute, si pendant les 30 glorieuses, les gouvernements successifs n’ont pas su faire la différence entre la cigale et la fourmi ?