L’intersyndicale de la Communauté Urbaine est révoltée par les propos tenus par Mme DREYER, élue communautaire chargée des dossiers éducation.
Mercredi 13 mars au soir, sur France 3, elle s’exprimait au sujet de la modification des rythmes scolaires. Au cours du reportage, le journaliste fait état d’un besoin en personnel d’environ 2000 personnes supplémentaires, notamment en raison de l’allongement de la pause méridienne. A cela, Mme DREYER tient les propos suivants :
« Nous avons déjà des vacataires, il faut RENFORCER, il faut un vrai projet avec eux, il faut qu’on leur parle. »
L’irrégularité relevée par la Chambre Régionale des Comptes, à savoir l’usage abusif, organisé et assumé de contractuels et de vacataires et cela en totale illégalité par rapport au statut de la fonction publique n’est déjà plus qu’un vieux souvenir pour des élus qui répètent inlassablement aux médias que le coup de force contre les acquis sociaux des agents de la CUS est uniquement motivé par la volonté de se mettre en conformité avec la loi.
Alors que la CRC et les syndicats demandent justement la régularisation de la situation de ces agents précaires qui ont suffisamment souffert dans le cadre de ce détournement assumé de la loi, les élus de la CUS affichent publiquement leur volonté de NE PAS APPLIQUER LA LOI et même de renforcer le recours aux emplois précaires.
C’est une honte pour une collectivité qui s’affiche volontiers « progressiste ».
C’est une véritable provocation face aux syndicats qui plus que jamais appellent TOUS les agents de la CUS à une mobilisation puissante le 21 mars prochain.
Pour l’intersyndical CFDT-CFTC-CGT-FAFPT-FO-SPT67-SUD-UNSA de la Communauté Urbaine de Strasbourg